Lors de sa dernière comparution devant un simulacre de procès en cette fin du mois de juillet 2015, le Président Mohamed Morsi 
vient de faire des déclarations qui révèlent une détermination et des qualités morales hors du commun :
- Il a affirmé qu’il refuserait de sortir de prison tant qu’il resterait une seule jeune femme incarcérée dans les geôles égyptiennes.
- Il a ajouté qu’il défendait le processus révolutionnaire qui a commencé le 25 janvier 2011, et qu’il ne reconnaissait pas les événements survenus après le 30 juin 2013. Alors qu’il s’exprimait sur ce dernier point, son micro a immédiatement été coupé.
Bien entendu, il ne se trouve personne, parmi les amis de la démocratie, pour relayer ses propos. Le silence de la communauté internationale est accablant, autant que celui des journalistes qui n’ont jamais été là pour condamner fermement le coup d’Etat qui a ramené la dictature militaire en Égypte, et pour exiger la libération du Président légitime
