N’en avons-nous pas assez de cette ignoble hypocrisie ?
Après avoir expliqué au monde entier qu’en Syrie, il y a des criminels dans les deux camps, sans avoir clairement souligné que lorsqu’un peuple réclame sa liberté contre un tyran, nous devons nous tenir au côté du peuple, Madame Carla Del Ponte nous expose à présent l’objet de son irritation : des gens qui meurent de faim dans certaines villes en état de siège, chose qu’elle n’avait jamais vue, elle qui croyait « avoir tout connu avec l’ex-Yougoslavie et le Rwanda » (voir Tribune de Genève, 19 mars 2014).