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Islam et engagement - Page 610

  • Palestine occupée: la preuve par la carte

    Observez attentivement ces trois cartes:

     

    Toute nation agressée de la sorte a droit à une résistance légitime qui ne relève aucunement du terrorisme. Demander à un peuple, et notamment aux habitants de Gaza, de reconnaître la légitimité de l’entité de leur agresseur alors que ce dernier continue sa politique d’assassinats, de destruction et de colonisation ; alors que ses frontières ne sont pas définies et qu’il défie les résolutions de l’ONU depuis un demi-siècle; alors qu’il érige sans droit le mur de la honte! - est immoral et illégal.

    Hani Ramadan

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  • GAZA QU'ON ASSASSINE

     

    Décidément, les déclarations du gouvernement israélien révèlent une arrogance idiote et une stupidité sans fond. Ehud Olmert affirme que “ la bande de Gaza est gouvernée par un régime assassin ”, et il veut faire comprendre à la population palestinienne qu’elle sera soumise à des pressions inhumaines tant que le Hamas restera au pouvoir. Voici donc que le seul pays qui applique prétendument la démocratie au Proche-Orient cherche à contraindre tout un peuple à renoncer à la démocratie !

    Qui sont les assassins ?

    L’armée israélienne empêche l’aide de la Croix-Rouge et l’acheminement des médicaments qui manquent dans les hôpitaux. Depuis le 15 janvier 2008, plus de 37 Palestiniens ont été tués, dont de nombreux civils.

    Et lorsque Itzak Levanon, ambassadeur d’Israël auprès des Nations Unies à Genève, contre tout bon sens et contre l’opinion des tous les observateurs indépendants dans la région, prétend que la situation est loin d’être dramatique à Gaza, il fait preuve d’une parfaite mauvaise foi ! (Voir l’interview de ce jour, Tribune de Genève, 25 janvier 2008 : Crise humanitaire à Gaza : Israël dénonce une “ mise en scène.”)

    En vérité, si la justice internationale était appliquée sans les privilèges octroyés au peuple élu, il faudrait conduire Messieurs Ehud Olmert et son ministre assassin, Ehud Barak, au Tribunal de la Haye, afin qu’ils répondent de leurs crimes odieux. Assassins, oui !… à moins que l’on considère que les Palestiniens ne sont que du bétail !

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  • L'ambassadeur d'Israël n'a pas de leçons à donner à la Suisse

     

    Par rapport aux problèmes du Proche-Orient, dont la complexité semble parfois décourageante, il est étonnant de voir Ilan Elgar critiquer les actions de notre gouvernement (voir Tribune de Genève du 10 décembre 2007, ATS).  Il semble que cet ambassadeur n’ait qu’un seul critère pour juger la nature des relations diplomatiques qui devraient s’imposer à notre pays : écarter tous ceux qui sont en litige avec l’Etat hébreu, et qui dénoncent sans relâche les multiples violations des droits humains perpétrées en Palestine. La Suisse ainsi ne devrait rien avoir à dire sur le dossier du nucléaire iranien. Elle devrait ignorer le Hamas palestinien, pourtant élu, et sans lequel rien ne pourra être conclu, pour autant que l’on fasse preuve d’un minimum de lucidité politique. Elle est sommée aussi de mépriser le Hezbollah libanais, parti pourtant incontournable, reconnu par la majorité des responsables chrétiens et musulmans au Pays du Cèdre. Mais tous les observateurs crédibles et les chercheurs ont conscience qu’aucun problème ne sera résolu si l’on n’engage pas toutes les parties dans la construction de la paix, aussi bien le Hamas que le Hezbollah (voir : La Suisse augmente son aide aux Palestiniens, de Gustavo Kuhn, La Tribune de Genève, 18 décembre 2007). Nous venons d’apprendre, ce vendredi 4 janvier, que la Suisse joue depuis 2006 le rôle d’intermédiaire entre le Hamas et Israël !
    Il faut ici saluer la déclaration de notre ex-présidente, Madame Micheline Calmy-Rey, qui rappelle que la tradition helvétique qui est la nôtre est de ne reconnaître à aucune nation aucun privilège, de quelque nature que ce soit. La cheffe du Département fédéral des affaires étrangères a bien fait de souligner qu’en tant qu’Etat dépositaire des Conventions de Genève, la Suisse se doit de défendre les principes du droit international humanitaire. « Nous élevons la voix lorsque ce droit est violé, a-t-elle dit à juste raison, même lorsque cela conduit à critiquer nos amis. »
    Il faut aussi rendre hommage à cette volonté très ferme de ne pas s’aligner sur la politique étasunienne manipulée par les lobbies sionistes.
    Reste à savoir si élever la voix demeure encore un acte approprié, une réponse suffisante, lorsque l’on voit le traitement dégradant réservé à des populations aujourd’hui affamées, étouffées par le mur de la honte, humiliées et livrées à une armée dont on connaît les crimes. A l’heure où ces lignes sont écrites, Gaza est bombardée et des civils meurent…

     

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