Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : Interview de Michel Sabbah : LE HAMAS NOUS PROTEGE

  • Pas de larmes pour la Syrie

    L’humanité la plus élémentaire aurait dû inciter la communauté internationale, persistant lâchement à ne pas vouloir porter secours à un peuple en détresse massacré par son dictateur, à fournir au moins des armes, pour que les civils syriens puissent assurer leur défense, sauver leurs femmes et leurs enfants.

    Mais rien.

    Depuis bientôt vingt mois ! L’ONU s’affiche sans honte, avec son cortège d’incompétentes et d’incompétents,  de pourparlers en pourparlers, de négociations en négociations, avec toujours ces mêmes visages lisses, graves ou souriants, dont le souci reste de « convaincre la Russie », et de proposer une solution au gouvernement vacillant de Bashar, serait-ce sous la forme d’une sortie honorable.  Et l’on apprend une fois de plus que les décisions adoptées ce samedi 30 juin 2012 à Genève entretiennent le plus grand flou  sur le sort d’el-Assad ! Bassam Kodmani, porte-parole du Conseil national syrien (CNS), a critiqué un accord « ambigu ». L’absence de calendrier pour son application révèle par ailleurs que cet été risque d’être encore terriblement long pour le peuple syrien.

    Pendant ce temps en effet, des atrocités innommables se poursuivent sur le terrain. Tortures, emprisonnements, viols et meurtres se succèdent à une cadence folle, perpétrés aux yeux de tous par un régime poussé dans ses derniers retranchements et invité à aller jusqu’au bout de l’horreur. Les révolutionnaires sont écrasés par une pluie de bombes. La liste des villes martyrisées ne cesse de s’allonger. Des crimes horribles sont commis à Douma. Mais aussi à Jobar, Aïn Tarma, Deir Ezzor, Idleb,  Deraa, dans la province d’Alep, à Atareb, Mayer, et dans beaucoup d’autres agglomérations.  Les appels au secours venant de Homs et de Hama n’ont pas été entendus dans les capitales occidentales. Et plus le temps passe, plus l’agression du tortionnaire de Damas prend de l’ampleur.

    Entre le trône ensanglanté de Damas et les salons feutrés de l’ONU, jusqu’où ira-t-on dans cette barbarie orchestrée au son discordant d’un lamentable ballet diplomatique ?

     

    Hani Ramadan

    La Tribune de Genève

    le 5 juillet 2012

     

     

    Les jours qui passent égrènent leur lot d’horreurs en Syrie. 

  • Visage de l’imposture

    Émotions au-dessus desquelles, lui, le grand maître à penser, situe une saine réflexion qui fait fi des morts négligeables.

    Quel grand humaniste !

    La dangerosité virtuelle des roquettes du Hamas est un argument d’une subtilité répugnante, aussi répugnante que l’instinct tribaliste qui gangrène la pensée de ce malheureux.

    safe_image.php.jpg


    Et de se réfugier encore derrière l’argument de l’antisémitisme des musulmans, en ignorant la colère qui anime simplement toutes celles et tous ceux qui sont dégoûtés par les tueries de l’armée israélienne, qui ne sont pas des imbéciles, et qui réclament justice.



    Alain Finkielkraut, membre de l’Académie française ? Invité par la presse et les plateaux de télévision ?

    Hollande et Valls ne condamnant pas les crimes d’Israël ?

    Autant de preuves qui indiquent que le sionisme ne colonise pas seulement la Palestine, mais aussi les institutions occidentales, aux niveaux politique, économique, médiatique et culturel.

    https://www.youtube.com/watch?v=vrtxfLiB1-4

     Alain Finkielkraut, vrai sioniste, faux républicain

    Le « philosophe » se félicite du soutien inconditionnel de Valls et de Hollande à l’Etat hébreu, et relativise le massacre des Palestiniens, pourtant bien réel, en mettant tout cela sur le compte des émotions.

  • Une presse irresponsable contre des résistants légitimes

    Le Hamas se sert de la population de Gaza comme d’un bouclier. Ce qui est faux. Le Hamas a été démocratiquement élu, et c’est pour cela que les civils de Gaza subissent une punition collective.

     Le Hamas veut l’extermination des juifs. Ce qui est faux. C’est Israël qui ne veut pas la paix, qui signifierait la délimitation de frontières définitives, contraire à ses projets d’expansion. Comment reconnaître un pays extensible à souhait ?

     Les roquettes du Hamas visent des civils israéliens, alors que les bons soldats de Tsahal  ne visent que les terroristes. Ce qui est faux. Toutes les catégories de la société palestinienne sont victimes des massacres menés par l’entité sioniste. Larguer une seule bombe sur un quartier habité de Gaza est un crime de guerre. Il est insensé de reprocher aux Palestiniens de vouloir riposter. Le Hamas est un mouvement populaire largement soutenue par les Gazaouis, et qui se défend selon ses moyens.

     Si tu entres dans ma maison, occupes chacune de mes chambres, les unes après les autres, tues mes proches et mon enfant après avoir massacré mes père et mère, je suis en droit de te combattre. Et celui qui viendrait dire, alors que je cherche à te chasser de ma demeure : « Voilà le terroriste ! » inverse les rôles.

     Le terroriste, c’est celui qui est entré dans ma maison.

     


    Hani Ramadan

     

    Tribune de Genève

     

    Courrier

    25 juillet 2014



     Il est une rhétorique nauséabonde reprise par des journalistes et des politiciens sans conscience, destinée à justifier, ou expliquer les crimes de Tsahal :