Alain Finkielkraut, vrai sioniste, faux républicain
Le « philosophe » se félicite du soutien inconditionnel de Valls et de Hollande à l’Etat hébreu, et relativise le massacre des Palestiniens, pourtant bien réel, en mettant tout cela sur le compte des émotions.
Émotions au-dessus desquelles, lui, le grand maître à penser, situe une saine réflexion qui fait fi des morts négligeables.
Quel grand humaniste !
La dangerosité virtuelle des roquettes du Hamas est un argument d’une subtilité répugnante, aussi répugnante que l’instinct tribaliste qui gangrène la pensée de ce malheureux.
Et de se réfugier encore derrière l’argument de l’antisémitisme des musulmans, en ignorant la colère qui anime simplement toutes celles et tous ceux qui sont dégoûtés par les tueries de l’armée israélienne, qui ne sont pas des imbéciles, et qui réclament justice.
Alain Finkielkraut, membre de l’Académie française ? Invité par la presse et les plateaux de télévision ?
Hollande et Valls ne condamnant pas les crimes d’Israël ?
Autant de preuves qui indiquent que le sionisme ne colonise pas seulement la Palestine, mais aussi les institutions occidentales, aux niveaux politique, économique, médiatique et culturel.