On juge en général en Occident que la femme musulmane occupe en Islam un second rang, et qu’elle est méprisée et prisonnière des traditions qui empêchent son émancipation.
Pourtant, un regard plus objectif sur la réalité musulmane permettrait de comprendre que l’Islam honore la femme. Donnons à titre d’exemple la figure exceptionnelle de ‘Âïsha, jeune épouse du Prophète Muhammad. Versée dans les sciences, érudites et particulièrement éloquente, les plus éminents savants de l’Islam et les juristes l’ont considérée comme une référence et une autorité en la matière.
Nous pourrions citer d’autres cas qui montrent que du point de vue de l’Islam, les femmes sont encouragées à l’étude et à l’émancipation positive qui ne se traduit pas par le désordre social en matière de sexualité, mais par des prises de responsabilités aussi bien politiques, économiques, culturelles et sociales.
C’est plutôt en Occident, aujourd’hui, que l’on porte sur la femme un regard plus que superficiel : les revues et les magazines qui lui sont spécifiquement proposés regorgent de conseils en tout genre allant de la vente des cosmétiques, à la mode, à l’importance de la séduction et aux vernis à ongles ! Difficile de trouver dans ce genre de littérature un article qui invite à une réflexion profonde qui laisserait supposer que la femme est un homme comme tout le monde !
C’est donc vous qui rabaissez la femme. Vous qui admettez que l’on « marchandise » son corps, vous qui faites votre commerce en ne l’envisageant que comme un objet sexuel.
Alors que ‘Âïsha, au VII e siècle, commentait le Coran, orientait les hommes et donnait des avis juridiques !