A l’heure actuelle – ce vendredi 26 juillet 2013 – les pro-Morsi sont rassemblés à Rabi‘a al ‘Adawiyya ainsi que dans plusieurs places de villes en Egypte. Des marches innombrables sont menées à travers le pays pour dire non au coup d’Etat.
Les citoyens sont sortis pour défendre la démocratie. Il est incontestable qu'ils sont bien plus nombreux que leurs rivaux. De toute part – et non pas seulement des quartiers des Frères musulmans – les voix de la société civile s’élèvent pour dénoncer la trahison des militaires.
Par contre, le général al-Sissi n’est pas parvenu à remplir la seule place Tahrir où il appelait avec maladresse ses partisans. Si l’on soustrait à son rassemblement quelques milliers de militaires déguisés en civils, ainsi que les personnes payées pour faire acte de présence, l’échec de son appel est évident.
Ainsi, le masque de la mascarade de Tamarrod est tombé.
Hélas, on vient d’apprendre que l’armée a envoyé des voyous qui s’en sont pris aux manifestants, notamment à Alexandrie, où plusieurs dizaines de participants pacifiques ont été touchés par balle. Les policiers sont immédiatement intervenus avec des gaz lacrymogènes pour disperser la foule.
De la sorte, les putschistes protègent leurs figurants et encouragent les actes de violences contre les citoyens désarmés.
La foule qui rejoint les manifestants est de plus en plus nombreuse, raison pour laquelle al-Sissi, pressé par l'axe américano sioniste, veut y mettre un terme par les armes.
Où sont donc passés les journalistes indépendants pour défendre la liberté des urnes et dire que cela suffit ?
Où est passée l’indignation de nos dirigeants qui portent si haut les valeurs de la démocratie ?
Place Rabi‘a, le 26 juillet 2013 :
http://www.youtube.com/watch?v=IuMK8-0FfTI&feature=youtu.be
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