Louange à Dieu, Maître des univers.
Nous témoignons qu’il n’y a de dieu que Dieu et que Muhammad (Dieu le couvre de bénédictions et de paix) est le Messager de Dieu.
Mes chers frères et sœurs en Islam, je vous recommande ainsi qu’à moi-même la piété et le fait de craindre Dieu.
Dieu a prescrit de présenter un sacrifice le jour de fête d’al-ad’hâ. Il a dit ainsi – Exalté soit-Il – : « Prie ton Seigneur, et sacrifie. » (Coran, 108, 2)
C’est une sunna confirmée. Elle n’est pas obligatoire, mais pour celui qui en a les moyens, il n’est pas recommandé de délaisser cette pratique. On ne peut sacrifier que des camélidés, des bovins ou des ovins, suivant en cela la parole de Dieu – Exalté soit-Il – : « A chaque communauté, Nous avons assigné un rite sacrificiel, afin qu'ils prononcent le Nom de Dieu sur la bête de cheptel qu'Il leur a attribuée. » (Coran, 22, 34) Le mot an‘âm désigne les camélidés, les bovins et les ovins
Pour que le sacrifice soit valable, il doit remplir un certain nombre de conditions. L’animal doit être exempt des défauts suivants. D’après al-Barâ’ Ibn ‘Âzib – que Dieu soit Satisfait de lui – le Prophète (Dieu le couvre de bénédictions et de paix) a dit : « Quatre animaux ne peuvent être sacrifiés : l’animal borgne dont l’infirmité est évidente. Celui qui est malade, dont la maladie est évidente. Celui qui boite de façon évidente. Celui dont l’une des jambes est cassée – ou selon la version d’at-Tirmidhî – celui qui est maigre et faible, dont la moelle des os s’est résorbée. » (Abû Dâwûd, et authentifié par at-Tirmidhî)
Le temps du sacrifice est déterminé après la prière de la fête. Le Messager de Dieu (Dieu le couvre de bénédictions et de paix) a dit : « Celui qui a accompli le sacrifice avant la prière ne le fait que pour lui-même. Celui qui accomplit le sacrifice après la prière et les deux sermons, a présenté comme il se devait son offrande, et s’est conformé à la sunna (à la voie du Prophète (Dieu le couvre de bénédictions et de paix) » (Al-Bukhârî, Muslim)
Il est recommandé, pour celui qui peut sacrifier lui-même correctement l’animal, de le faire de sa main. Il dit : « Bismi -Llâh (Au Nom de Dieu) wa -Llâhu Akbar (et Dieu est plus Grand), (ce sacrifice est présenté) par un tel. Puis il se nomme lui-même, ou il nomme celui qui lui a recommandé de le faire en son nom. Le Messager de Dieu (Dieu le couvre de bénédictions et de paix) avait sacrifié un bélier et dit : « Au Nom d’Allah, et Allah est plus Grand. Ô Allah, cela pour moi et pour qui ne présente pas de sacrifice parmi ma communauté. » (Abû Dâwûd, at-Tirmidhî)
Pour celui qui ne peut sacrifier lui-même correctement un animal, il est bon qu’il assiste au sacrifice. Toutefois, comme vous le savez, il est possible aujourd’hui également de donner le prix du sacrifice aux organisations de bienfaisance qui se chargent entièrement de l’immolation et de la distribution de la viande dans les pays pauvres.
Il est recommandé que la personne qui accomplit son sacrifice mange une part de son offrande, et qu’il en offre à ses proches, ses voisins, et qu’il en donne une part aux pauvres. Dieu– Exalté soit-Il – a dit : « Mangez-en vous-mêmes et nourrissez celui qui est dans la détresse, le pauvre. » (Coran, 22, 28) Parmi les musulmans pieux des premières générations, il y avait celui qui divisait le sacrifice en trois parties : un tiers pour lui-même, un tiers comme cadeau, et un tiers comme aumône pour les pauvres. Notons qu’il ne convient pas de donner une part de cette viande au boucher comme salaire.
Rappelons que celui qui décide de présenter un sacrifice s’abstient de se couper ou de se raser les cheveux et les poils de son corps, ainsi que les ongles, dès le début du mois de dhu -l-hijja (le mois ou le pèlerinage est accompli), et cela, jusqu’à ce qu’il ait accompli le sacrifice. Umm Salama – que Dieu soit Satisfait d’elle – rapporte que le Prophète (Dieu le couvre de bénédictions et de paix) a dit : « Lorsque commencent les dix (premiers jours du mois de dhu -l-hijja), et que l’un d’entre vous veut présenter un sacrifice, qu’il ne prenne rien de ses cheveux et de ses ongles. » (Muslim) Notons que cette restriction ne concerne pas les membres de la famille de celui qui présente le sacrifice.
Notons également que le sacrifice se fait le jour de la fête, le 10, mais qu’il est encore possible de l’accomplir les 11, 12 et 13 de ce mois, ce qui fait quatre jours en tout.
Mes Chers frères et sœurs en Islam,
On prononce les formules de glorifications depuis la prière du matin le jour de ‘Arafat, jusqu’au 13ème jour du mois. On dit : Allâhu Akbar ! Allâhu Akbar ! Allâhu Akbar ! Lâ ilâha illa -Llâh ! Allâhu Akbar ! Allâhu Akbar ! Wa li -Llâhi -l-hamd ! : Dieu est plus Grand ! Dieu est plus Grand ! Dieu est plus Grand ! Il n’y a de dieu que Dieu ! Dieu est plus Grand ! Dieu est plus Grand ! Et Lui revient toute louange !)
Mes Chers frères et sœurs en Islam,
Il ne faut pas manquer de jeûner le jour de ‘Arafat, le 9 de dhu -l-hijja. On questionna ainsi le Prophète (Dieu le couvre de bénédictions et de paix) à propos du jeûne de ‘Arafat. Il répondit : « C’est un jeûne qui permet d’expier les péchés de l’année écoulée et de l’année à venir. » (Muslim)
Il est recommandé de passer cette journée en invoquant Dieu abondamment. Il est bon de répéter cette parole :
« Lâ ilâha illa l-lâhu wahdahû lâ sharîka lah. lahu l-mulku wa lahu l-hamdu wa huwa ‘alâ kulli shay’in qadîr Il n’y a de dieu que Dieu Seul. Il n’a pas d’associés. À Lui reviennent la royauté et la louange. Et Il a pouvoir sur toute chose.
Cette parole a des vertus particulières : D’après Abû Ayyûb – que Dieu soit satisfait de lui –, le Prophète (Dieu le couvre de bénédictions et de paix) a dit : « Celui qui dit lorsqu’il se retrouve au matin : « Il n’y a de dieu que Dieu seul. Il n’a pas d’associés. À Lui reviennent la royauté et la louange. Et Il a pouvoir sur toute chose » dix fois, Dieu – à Lui la Puissance et la Majesté – lui inscrit chaque fois qu’il dit ces paroles dix bienfaits, et il efface (de son registre) dix mauvaises actions, et il l’élève par ces paroles de dix degrés, et elles représentent l’équivalent de l’affranchissement de dix esclaves
L, et elles lui sont une armure[1] le protégeant du début à la fin de la journée, et il ne fera pas ce jour-là une action qui l’emporte (en mérite) sur ces paroles. Et s’il les dit lorsqu’il se retrouve au soir, il obtiendra la même chose. » (Rapporté par Ahmad, at-Tabarânî, Sa‘îd Ibn Mansûr, ainsi que d’autres traditionnistes.)e Prophète (Dieu le couvre de bénédictions et de paix) a dit : « La meilleure des invocations est celle du jour de ‘Arafat, et la meilleure des paroles prononcées par moi et les Prophètes qui m’ont précédé est : « Lâ ilâha illa l-lâhu wahdahû lâ sharîka lah. lahu l-mulku wa lahu l-hamdu wa huwa ‘alâ kulli shay’in qadîr Il n’y a de dieu que Dieu Seul. Il n’a pas d’associés. À Lui reviennent la royauté et la louange. Et Il a pouvoir sur toute chose. » (At-Tirmidhî)
Nous demandons à Allah – Glorifié soit-Il – d’accepter notre jeûne et nos invocations en ces jours bénis, et le jour de ‘Arafa, et de venir en aide à tous les opprimés ! Allâhumma âmîn !
[1] Le terme maslaha renvoie à la notion de troupe armée qui protège contre un ennemi.