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Islam et engagement - Page 566

  • MINARETS : LETTRE D'UN CITOYEN NEERLANDAIS

    Monsieur,

     

    Pour commencer:

    Je suis néerlandais, et je n’appartient à aucune religion. Cela dit, j’étais vraiment ébahi, d’apprendre que les citoyens de votre pays ont voté (57 pourcent, comme je me rappelle) pour une interdiction d’ériger des minarets! Et j’en suis sûre, que ces 57 pourcent sont précisément eux, qui reprochent aux Musulmans leur (soi-disant) intolérance!

     

    Monsieur, permettez-moi de continuer en allemand, vu le fait – hélas! – que mon français est très mauvais, encore pire que mon allemand, (lequel n’est pas parfait non plus, comme vous verrez).

     

    An erster Stelle:

     

    Premièrement:

    Ich würde es begrüssen, wenn Sie mir Ihre E-mail-Adresse zuschicken würden. Für allen Fällen. Nein, Ihnen obliegt keine Pflicht mir eine Antwort zuzukommen zu lassen. Sie haben in diesen Tagen schon besseres zu tun.

     

    Je serais reconnaissant que vous m'envoyiez votre adresse email. Mais dans tous les cas, vous n'êtes pas obligé de me répondre, je sais que vous avez mieux à faire en ce moment


     Aber ich muss meine Erstaunung (gelinde gesagt), meine Betroffenheit, lautgeben.

     

    Mais je dois exprimer mon étonnement (le mot est faible), mon affection

     

    1. Sie haben volkommen recht, wenn Sie iIhre Glaubensgenossen sagen: bleibe mal ruhig. Denn irgendeine Gewaltsreaktion – an und für sich sehr verständlich! – würde die Urheber dieser Volksbefragung freilich nur willkommen sein. (Ich habe mittlerweil erfahren, dass Ihre Mosk das Objekt von Vandalismus wurde. Was für Leute sind das, eine Gebetsstatte angreifen zu wollen?

     

    Vous avez entièrement raison de dire à votre communauté qu'elle doit rester calme. Car toute action violente - toute justifiée qu'elle serait en pareille circonstance - serait bien entendu très appréciée des instigateurs de cette initiative. (J'ai entre temps appris que votre mosquée avait fait l'objet de vandalisme. Qui sont ces gens qui s'attaquent à un lieu de prière?

     

    2. Ich soll selbstverständlich den authochthonen Schweizern auch gerecht sein. Im Fernsehen, gleich nach die Mitteilung des Minarettenverbots, habe ich einige Schweizer gesehen, darunter auch Frauen, die sagten: “ich schäme mich für mein Land.”  Das hat mir schon ein wenig wohlgetan. Wenn ich Schweizer wäre, ich würde sofort emigrieren. In einem solchen Land würde ich nicht bleiben wollen oder können.

     

    Je me dois aussi de rendre justice aux Suisses. A la télévision, juste après les votations, j'ai entendu quelques Suisses, dont des femmes, qui disaient: "J'ai honte pour mon pays". Et cela m'a fait bien plaisir. Si j'étais suisse, j'émigrerai immédiatement. Dans un tel pays, je ne voudrais ni ne pourrais vivre.

     

    3. Ich habe eigentlich das Bedürfnis Ihnen noch mehr betreffs meiner Meinungen und
         Überlegungen in dieser Sache zu sagen. Aber ich will Sie nicht weiter belästigen.

    Ich wünsche Ihnen und Ihre Gemeinschaft alles Gute!

     

    J'éprouve le besoin de vous exprimer encore d'avantage mes opinions et mes réflexions à ce sujet, mais je ne veux pas vous déranger.

    Je vous souhaite tout de bon à vous et votre communauté.

    Ihr,
    N.K.C.A. in ’t Veld – alias Nico Feldman

     

    Réponse : Merci Cher Monsieur pour vos pertinentes observations. Nous avons pris la peine d’en publier la traduction pour les lecteurs francophones. Vous vous exprimez très bien en français. Notre adresse email : cig@geneva-link.ch

  • MINARETS : LETTRE D'UNE CITOYENNE

    "Mon père en m'embrassant, fut saisi d'un tressaillement que je crois sentir et partager encore.  "Jean-Jacques, me disait-il, aime ton pays" (Jean-Jacques Rousseau)

     

    Bonjour,

     

    Peut-être vous souvenez-vous de moi lorsque je suis venue à la journée "Portes ouvertes" du Centre islamique le 7 novembre dernier.

     

    Je voudrais tout d'abord vous faire part de ma déception suite à la votation de dimanche.  La question posée était - à mon sens - une "fausse question", ce qui explique sans doute le malentendu car je crois que beaucoup de nos compatriotes sont tombés dans le piège du "fais-moi peur" (pardonnez-moi ces familiarités).  Ils ont accepté cette initiative par crainte de voir se développer des abus comme nous en voyons - hélas - trop souvent.  Je ne veux donc ni juger ni blâmer mais je tenais à vous exprimer toute mon amitié ainsi qu'à votre grande famille de coeur.

     

    Bien cordialement.

     

    Chantal Moret

    ch.moret2006@bluewin.ch

  • MINARETS : LETTRE D'UN CITOYEN

    Je me joins à tout ce qui a été dit et redit : tristesse, surprise, incompréhension, amitié reformulée surtout…

     

     Et puis ce matin, après les informations, mon épouse me cite tout à coup ces paroles d'un père dans un conte extrême-oriental, un père touché par divers événements douloureux au premier abord : Est-ce un bien… est-ce un mal… ?

     

     Peut-être n'y a-t-il pas de réponse à chercher à ces questions. Pas de réponse, mais un chemin à chercher, inlassablement ensemble. L'Eternel se chargera tout seul de la réponse, dans ce que nous en ferons.

     

     Sa paix sur nous tous.

     

     J.-Clément Gössi

     

    Réponse : Merci. L'Eternel nous guidera.