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UNE SENATRICE A GAZA

 

La vraie question aujourd'hui n'est pas de savoir si Tsahal a commis des crimes de guerre. La vraie question est plutôt celle-ci : Existe-t-il un seul crime de guerre que Tsahal n'a pas commis?

Nous ne pouvons et nous ne devons pas nous taire : il faut poursuivre les agresseurs, traquer les responsables, accabler les dirigeants et exiger que justice soit rendue.



COMMUNIQUE DE PRESSE

Alima Boumediene-Thiery, Sénatrice des Verts

La première délégation à être entrée dans les territoires palestiniens, menée par Alima BOUMEDIENE-THIERY, sénatrice des Verts, qui est partie le dimanche 19 janvier pour Gaza, est rentrée le dimanche 25 janvier à Paris.

Menée par la sénatrice Alima BOUMEDIENE-THIERY, la délégation était composée de Abdelaziz Yassine BENJELLOUN TOUIMI, Elena ALFARO (infirmière), Sylvette ROUGIER (infirmière), Mathieu BEURIER (secouriste), Philippe PASCAL (Président de Rencontre Africaine), Mireille Mendès-France (juriste), Daniel Voguet (avocat), Jacques Fath (responsable des relations internationales du PCF), Samir ABDALLAH (cinéaste) et Khéridine MABROUK (graphiste).

Bloqués pendant plusieurs heures à la frontière israélo-egyptienne, la sénatrice Alima BOUMEDIENE-THIERY a réussi à obtenir une autorisation d'entrer dans les territoires palestiniens et a ainsi permis, par l'entremise de l'Ambassade de France au Caire et du Quai d'Orsay, à l'ensemble de la délégation de sillonner le territoire palestinien du Sud au Nord durant une semaine (à l'exception de Jacques Fath et Daniel Voguet, qui n'ont pu rester plus de deux jours).

La délégation a ainsi pu constater les ravages de l'agression israélienne, ainsi que le massacre programmé d'une population aujourd'hui exsangue, dans un territoire broyé par les attaques et les chars israéliens, dans le seul but d'exterminer le peuple palestinien.

Le corps médical a pu également procéder à des constats sur place et sur pièces des dégâts occasionnés sur les populations civiles par les attaques et destructions massives menées par l'armée israélienne.

Les juristes membres de cette délégation ont pu quant à eux recueillir des témoignages et de nombreuses preuves de violations du droit international humanitaire, notamment en ce qui concerne la destruction des biens non-militaires (champ et récoltes dévastés, cimetières où les cadavres ont été déterrés, école et bâtiments publics broyés par les chars israéliens) et le recours à des armes interdites par le droit international (munitions au phosphore blanc et bombes à fragmentation).

Malgré la trêve, ils ont pu constater par eux-mêmes les provocations répétées de l'armée israélienne contre une population civile sans défense : les tirs à la frontière pour effrayer une population déjà apeurée, les drônes qui survolent de manière continuelle le territoire palestinien.

 

…

Les responsables politiques comme l'ensemble de la société civile tiennent
un seul et même discours : ils ne veulent ni de la pitié ni de l'aide humanitaire, mais les moyens pour obtenir la JUSTICE, et l'engagement de la responsabilité des criminels de guerre à l'initiative de ces attaques.

Plusieurs centaines d'associations et ONG ont d'ores et déjà saisi le Procureur de la Cour Pénale internationale pour qu'une enquête pour Crime de guerre soit ouverte et que les responsables militaires israéliens soient poursuivis et jugés.

Cela fait 60 ans qu'Israël bénéficie d'une impunité, il est temps d'y mettre un terme!!!

Source: http://alima-boumediene.org/spip.php?article523

 

 

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