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Un sermon sur l’interdiction de la consommation du vin

 Dieu dit dans le Coran : « Ô vous qui avez cru ! Le vin, le jeu de hasard, les pierres dressées, les flèches de divination ne sont qu’une impureté, œuvre du diable. Ecartez-vous-en donc, peut-être réussiriez-vous. Le diable ne veut que jeter parmi vous, à travers le vin et le jeu de hasard, l’inimitié et la haine, et vous détourner de l’évocation de Dieu et de la prière. Allez-vous donc y mettre fin ? Obéissez à Dieu et obéissez au Messager, et prenez garde ! Si ensuite vous vous détournez… alors sachez qu’il n’incombe à Notre Messager que de transmettre le Message clairement. » (Coran, 5, 90-92)

Et le Prophète Muhammad a dit : « Tout ce qui enivre est du vin, et tout vin est illicite. » Et dans le hadith, le Prophète a maudit en ce qui concerne le vin  dix individus : celui qui le presse, celui qui demande qu’il soit pressé, celui qui le boit, celui qui le porte, celui vers qui il est porté, celui qui le sert, celui qui le vend, celui qui en consomme le prix, celui qui l’achète, celui pour qui il est acheté. Le Messager de Dieu a dit : « Celui qui croit en Dieu et au Jour dernier, qu’il ne s’asseye pas à une table où l’on se passe le vin. »

Ainsi, mes frères et sœurs, nous voyons que les deux sources fondamentales de l’Islam, le Coran et la Sunna, interdisent fermement la consommation du vin et des boissons enivrantes.

Les savants des fondements de la jurisprudence et du droit musulman ont par ailleurs souligné que cette interdiction permet de protéger l’une des cinq choses qu’il est nécessaire de préserver : la religion, l’individu, la lignée, les biens et la raison. C’est bien entendu, en ce qui concerne le vin, la raison que l’on protège. Le but recherché est le bonheur de l’homme. Il est question de préserver son intelligence grâce à laquelle il distingue le bien du mal, l’utile de ce qui est nuisible, la vérité de l’erreur. C’est par le don de l’intelligence que Dieu a ennobli l’être humain. Et c’est pourquoi l’Islam interdit la consommation du vin, ainsi que de toute drogue qui fait perdre l’usage de la raison. Le commerce de la drogue est interdit au même titre que le commerce du vin, et il entraîne la même malédiction.

Mes chers frères et sœurs en Islam,

Les deux versets que nous avons récités concernant l’interdiction définitive de la consommation du vin comprennent une insistance qui montre à quel point le fléau du vin et de l’alcool est nuisible.

Premièrement, le vin est mis sur le même rang que les actes relatifs au polythéisme et à l’association (le shirk). Sont énumérés ainsi  « le vin, le jeu de hasard, les pierres dressées, les flèches de divination ».

Deuxièmement, le vin est décrit comme étant « une impureté ». Le verset utilise la particule arabe innamâ qui signifie que le vin n’est rien d’autre qu’une impureté. Le mot rijs (impureté, souillure) n’est utilisé dans le Coran que pour qualifier les actions les plus laides et les plus mauvaises. Dieu dit ainsi : « Ecartez-vous de la souillure des idoles (ar-rijsa mina -awthân». (Coran, 22, 30)

 

Troisièmement, le vin est décrit dans le Coran comme « une impureté, œuvre du diable ». Or, Dieu a montré dans son Livre que le diable est hostile à l’homme, en disant « Le diable est pour vous un ennemi. Prenez-le donc pour ennemi. » (Coran, 35, 6)

 

Quatrièmement, l’expression coranique pour signifier l’interdiction est « écartez-vous-en donc » (fa -jtanibûh). Ne vous en approchez pas. L’interdiction est plus forte : non seulement sa consommation vous est interdite, mais vous devez complètement vous en écarter !

 

Cinquièmement, le Coran ajoute : « Ecartez-vous-en donc, peut-être réussiriez-vous. » Peut-être réussiriez-vous en ce monde et dans l’au-delà. Ce qui sous-entend que celui qui s’en approche court à sa perte aussi bien en cette vie que dans l’autre.

 

Sixièmement, les intentions du diable sont de jeter le trouble, la discorde et la haine entre les hommes. Il veut également les écarter de l’évocation de Dieu (dhikr) et de la prière. Ainsi, le vin est un fléau aussi bien au niveau communautaire qu’aux niveaux spirituel et religieux : « Le diable ne veut que jeter parmi vous, à travers le vin et le jeu de hasard, l’inimitié et la haine, et vous détourner de l’évocation de Dieu et de la prière. Allez-vous donc y mettre fin ? » Allez-vous donc y mettre fin ? Cette question renforce l’interdiction, et elle ne connaît qu’une seule réponse, celle de ‘Umar – que Dieu soit satisfait de lui –, qui déclara immédiatement lorsqu’il entendit ce verset : « Nous en avons fini ! Nous en avons fini ! »

 

Et le Coran poursuit en nous rappelant que le fondement de cette religion est l’obéissance à Dieu et à son Messager: « Obéissez à Dieu et obéissez au Messager, et prenez garde ! Si ensuite vous vous détournez… alors sachez qu’il n’incombe à Notre Messager que de transmettre le Message clairement. »

 

Mes chers frères et sœurs en Islam,

Dieu dit à son Prophète: « Et Nous ne t’avons envoyé qu’en miséricorde pour les mondes. » (Coran, 21, 107)

Le but essentiel de la loi divine est le bien-être et le bonheur de l’homme. Ceux qui s’en écartent nuisent à l’humanité, même s’ils n’en ont pas conscience. Ils disent : « Nous défendons la liberté. » Mais ils favorisent l’alcoolisme, la déchéance morale, le désordre et la corruption.

La seule façon de se débarrasser de ces maux – dont fait partie la consommation du vin – consiste à revenir à l’application des commandements divins.

 

Nous demandons à Dieu de guider nos cœurs, de purifier nos mœurs, et d’écarter de nous toute consommation illicite. Allâhumma âmîn !

 

 

 

 

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