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Sagesse de Ibn ‘Atâ’i -Llâh : guérir son âme

 Si tu hésites entre deux choses, considère laquelle est la plus pesante pour ton ego, et suis-la. Rien en effet ne lui pèse qui ne soit vérité.

 

Commentaires :

 

Voilà la règle d’or que suivent tous ceux qui s’engagent sur la voie de la purification du cœur.

Notre ego est habité par la passion et la volonté de s’approprier tous les plaisirs et toutes les richesses de ce monde, et il a tendance au contraire à fuir ses obligations. Si l’on comprend ce principe, il peut donc parfaitement nous servir de critère lorsque l’on hésite entre deux choses.

Une grande part de l’éducation spirituelle consiste à amener l’être humain à faire le contraire de ce qui plaît à son ego, et ce principe se retrouve avec évidence dans les enseignements fondamentaux de l’Islam, comme par exemple le fait d’interrompre son sommeil, pour se lever tôt avant l’aube et accomplir la prière ; ou encore le fait de donner une part de ses biens en aumônes, ou de s’interdire toute nourriture pendant les jours de jeûne, ou de quitter le confort de son foyer pour vivre les jours du pèlerinage.

Les maladies de l’âme se guérissent également par l’application de ce critère : à celui qui recherche de façon démesurée les honneurs et un rang prestigieux, on recommande de faire preuve d’humilité devant ses frères et de servir modestement sa communauté. Celui qui est dominé par une passion amoureuse doit chercher à réprimer son instinct en le contraignant à ne pas dépasser les limites de ce qui est légal dans le cadre du mariage. Celui qui est absorbé par l’amour de son argent doit contrer sa cupidité par le don et la volonté de partage, et ainsi de suite.

La médecine de l’âme passe par la contrainte de l’ego, tout comme le remède des maladies du corps est très souvent amer.

 

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