Les Etats-Unis devraient prendre exemple sur le Hamas dans la gestion de leurs rapports avec les sionistes.
A la dernière assemblée de l’ONU, on a vu un Obama dominé par Netanyahou, incapable d’opposer au diktat israélien la moindre volonté.
Et pourtant, une résistance digne à cette idéologie colonialiste et terroriste montre très rapidement quelles en sont les limites : le gouvernement sioniste actuel est fait de manipulateurs qui se cachent derrière la force de l’argent et des armes, mais qui ne peuvent rien devant la détermination des hommes libres.
L’échange du caporal Gilad Shalit contre 1027 Palestiniens, dont 27 femmes et 14 jeunes de moins de 16 ans ( des enfants !), révèle d’abord la partialité des médias qui font que le soldat Shalit est connu du monde entier, alors qu’aucune des victimes palestiniennes n’intéresse nos politiciens et nos journalistes dominés ou censurés par les lobbies, même quand il s’agit d’enfants.
De plus, Shalit est un soldat, alors que ces populations incarcérées sont constituées en majorité de civils.
Dès lors, il convient de remettre les criminels à leur place : celle de l’humiliation. Si la communauté internationale était plus forte, elle pourrait imposer sans détour à l’Etat hébreu de se conformer au droit international et aux Conventions de Genève, de définir ses frontières, de restituer les terres volées et de respecter simplement les libertés fondamentales et la vie humaine.
De Gaza, une voix invincible s’élève qui en appelle à la conscience humaine.
Les puissances ont plié. Mais le Hamas démontre que le monstre vorace a des pieds d’argile.
Hani Ramadan