Disons-le franchement et sans détour : nous ne croyons pas aux versions courantes qui nous sont servies par la presse et les médias, et qui présentent Ben Laden, Merah et les frères Tsarnaev comme étant les dangereux terroristes que l’on nous décrit. Et nous sommes de plus en plus nombreux à éprouver le même sentiment.
Ben Laden n’a jamais été inculpé officiellement par le FBI comme étant le commanditaire du 11 septembre, et la troisième tour qui s’est effondrée, ainsi que tous les indices accumulés par des universitaires reconnus, des hommes de science attitrés et des architectes qui se comptent par milliers, nous autorisent à douter des bonnes intentions de l’administration américaine, soumise à ses faucons. Tout a été fait pour faire disparaître complètement Ben Laden, et avec lui et son cadavre supposé un précieux témoignage, qui aurait apporté un nouvel éclairage sur ce qu’on lui attribue sans preuves.
Avant sa mort, le jeune Mohamed Merah, qui avait des relations avec la Direction Centrale du Renseignement Intérieur (DCRI), selon l'ex-patron de la Direction de la Surveillance du Territoire (DST), a été cerné de toute part. L’ordre ayant été donné de ne lui offrir aucune possibilité de communiquer. Les hommes du RAID, soixante policiers d'élite, parmi les meilleurs au monde, auraient pu capturer ce garçon vivant sans grande difficulté.La fusillade et l’assaut mené ont traduit de façon évidente une volonté d’en finir avec le jeune homme, dont le témoignage, là encore, aurait été inestimable. Mais encerclé, pris dans cette tenaille et ce piège se resserrant sur lui, sa voix a été étouffée. « Pourquoi vous me tuez ? Je suis innocent », avait-il dit. Il avait demandé de parler à la presse.Rien à faire. Seul la version politiquement et journalistiquement correcte sera désormais retenue. Mohamed Merah a tué sept personnes : trois parachutistes, trois écoliers et un enseignant juifs à Toulouse et à Montauban.
Et voici que l’on nous livre à présent une autre partition, bien que la musique soit au fond la même. Les frères Tsarnaev, tchétchènes et musulmans, sont d’office les responsables de l’attentat de Boston. Difficile toutefois ne pas exprimer quelques réserves, lorsque l’on entend le discours vibrant de leur mère : « C’est un show, un spectacle. Les Américains aiment le spectacle », affirme Zubeidat Tsarnaeva, dans une interview donnée au Daily Telegraph le 23 avril 2013. Dans The Guardian, cette respectable femme déclare avec conviction que ses enfants ne sont pas impliqués dans l’attentat de Boston. « Il n’était pas nécessaire qu’ils tuent mon fils ».(http://www.guardian.co.uk/world/video/2013/apr/23/tsarnaevs-mother-denies-marathon-bombers-video)
Quant à Dzhokhar Tsarnaev, accusé d’avoir fait usage d’armes de destruction massive (expression destinée peut être à faire oublier l’un des mensonges de l’histoire les plus destructeurs, ayant eu pour conséquence l’invasion de l’Irak), et passible de la peine de mort, on nous a fait comprendre que le « terroriste » ne pouvait plus s’exprimer, et pour recueillir sa version des faits, on n’a pas trouvé mieux que de l’interner dans un centre hospitalier israélien (The Boston's Beth Israel Deaconess Medical Center) ! Ce qui signifie clairement que le public n’aura pas le droit d’entendre directement ce qu’il a à dire. (http://www.bbc.co.uk/news/world-us-canada-22250956.)
Il existe encore d’autres personnes dont la déposition serait extrêmement embarrassante, et qui sont maintenues en détention sans avoir été jugées. Exemple de l’une de ces victimes de l’administration états-unienne ? Adnan Latif, retrouvé mort dans sa cellule de prison à Guantanamo le 8 septembre 2012 – après plus de dix ans d’incarcération, sans inculpation ni procès ! Et cela continue, malgré les promesses d’Obama de fermer ce lieu infâme de détention arbitraire. Les victimes ont recours à présent aux grèves de la faim pour protester contre ce scandale : le lieutenant-colonel Samuel House, porte-parole des autorités militaires de la prison américaine, a admis le 21 avril 2013 que 16 de ces 84 grévistes sont nourris de force. Cinq d'entre eux ont été hospitalisés, mais ne sont pas "en danger de mort", a-t-il précisé. (http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2013/04/22/le-mouvement-de-greve-de-la-faim-s-amplifie-a-guantanamo_3163928_3222.html)
Nous déplorons, autant que le reste du monde, les actions infâmes menées contre les victimes du 11 septembre, les innocents de Toulouse et de Boston. Mais devant tant d’injustices et tant de manipulations, nous n’avons aucune raison de croire à ce que l’on nous raconte.