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La voix de Sankara[1]

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Le système bancaire usuraire est une escroquerie rendue légale contre tout bon sens.

La banque vous prête du papier, sans disposer elle-même de la valeur réelle en or correspondant  à ce qui vous est donné.

Dans l’incapacité de rembourser votre dette – la Goldman Sachs, à titre d’exemple, connaît bien cet art pernicieux qui consiste à tromper sciemment la clientèle –  la banque confisque vos biens qui ont une valeur réelle, après vous avoir soumis à des conditions de vie serviles du fait de l’intérêt qui gonfle votre dépendance.

 

En résumé, elle n’aura eu qu’à vous livrer de « l’argent dette », et vous voilà dans l’obligation de lui remettre des biens en nature.

 

C’est selon ce système crapuleux – entre autres procédés spéculatifs de la finance virtuelle postcoloniale – que l’Afrique est aujourd’hui dépossédée de ses richesses.

Et seule la loi islamique, soit dit en passant, pourra libérer les peuples de cette exploitation  inhumaine opérée par les adorateurs du Veau d’or, raison pour laquelle le sionisme s’oppose à toute forme de libération des peuples africains, et collabore bien plus volontiers avec les régimes militaires.

 

La mafia des lobbies transnationaux est aux aguets, prête à supprimer toute personne intègre qui dénonce le système.

 

Ce fut le cas avec Thomas Sankara, jeune homme d’une intelligence lumineuse, assassiné parce qu’il voulait libérer l’Afrique de la tutelle ignoble des oligarchies criminelles.

 

Comme tout dirigeant politique, Thomas Sankara a commis des erreurs. Mais nul ne peut nier l’accent de vérité qui se dégage de son discours sur la dette.

 

Ecoutons-le :

 

http://www.youtube.com/watch?v=DbqyXxqcOPE

 

 

http://www.dailymotion.com/video/xh3d7p_pourquoi-avoir-assassine-thomas-sankara-francafrique_news

 

Hani Ramadan



[1] Thomas Isidore Noël Sankara, né le 21 décembre 1949 à Yako en Haute Volté, est issu de l’ethnie Silmimandé, ou encore « Peul-Mossi ». Son père était un ancien combattant et prisonnier de guerre de la Seconde Guerre mondiale, durant laquelle il se convertit au catholicisme alors qu’il est issu d’une famille musulmane. Il fait l’école primaire à Gaoua où il est aussi enfant de cœur. Il y prend conscience à l’injustice coloniale. Les prêtres comme ses parents s’attendent à le voir rejoindre le séminaire mais il en décide autrement et fait ses études secondaires d’abord au lycée Ouezzin Coulibaly de Bobo-Dioulasso, deuxième ville du pays.

Source : http://www.thomassankara.net/spip.php?article1219

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