D’une investiture à « l’autre »
Lors de son investiture, le président Morsi s’exprimait place Tahrir devant une foule nombreuse venue le soutenir (voir ces images : https://www.youtube.com/watch?v=5baDKbMgUes).
Par la suite, Morsi a sillonné l’Égypte, se mêlant à la foule comme un simple citoyen.
Lors de l’ « investiture » du dictateur-maréchal Sissi, quelques centaines de figurants (pour la plupart des voyous payés par les putschistes) se sont rassemblés sur cette même place Tahrir devant les caméras du régime. Conséquence: un chaos indescriptible dû à cette mise en scène, accompagné du viol collectif d’une jeune femme.
Où sont passées les foules admiratrices du maréchal ?
Aucun rassemblement réunissant des « millions » de personnes en vue, ni avant, ni après ces « élections ».
Sissi ne peut se montrer ouvertement en public. Il est considéré par la majorité des Égyptiens comme un traître.
Preuve qu'il est absurde de confondre une révolution et un coup d’État!