Réflexions (2)
Encore une fois, cela va trop vite. Dans un Etat de droit, on mène une enquête pour désigner les coupables sur la base de faits concrets.
Aujourd’hui, les hommes politiques et les journalistes nous livrent des commentaires avant même l’établissement des faits. A l’image d’Obama venu exprimer sa solidarité aux Français avant les tueries du Bataclan. A l’image de l’agitation journalistique nous livrant des analyses cédant à l’émotion et surtout susceptibles de semer partout la panique.