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Imagine

Islam et sharî ‘a

John Lennon appelait les hommes à s’unir et vivre en paix au-delà des frontières. Sa chanson « Imagine » a fait le tour du monde et à plusieurs reprises, elle a été entendue dans les enceintes des organisations humanitaires où l’on est censé défendre le droit à la vie et la liberté des peuples.

Il nous invite à imaginer un monde sans guerres et sans frontières.

Mais aussi, sans religions.

Les éléments qu’il convient d’écarter et qui ont toujours nuit aux êtres humains, selon lui.

Mais nous pourrions aussi bien vous inviter à imaginer un univers où serait appliquée la sharî‘a. Oublions ce que l’on nous dit et nous répète de façon continue pour laisser croire que la religion musulmane conduit à la barbarie.

Imaginons par exemple que la loi islamique, qui interdit le ribâ, mot arabe qui renvoie entre autre au prêt à intérêts et à l’usure, imaginons que cette loi soit appliquée !

Que se passerait-il ?

Premièrement, les dettes des pays pauvres, mais aussi des individus dépendants du crédit seraient passablement diminuées. L’intérêt de ces dettes serait immédiatement aboli. Seul le capital initial octroyé devrait être remboursé, pour autant qu’il se justifie et qu’il ne relève pas d’une imposition coloniale.

Deuxièmement, la sharî ‘a conduirait nécessairement à dénoncer les escroqueries bancaires : la finance virtuelle serait écartée, et avec elle, les hausses continuelles qui permettent aux riches de s’enrichir, au détriment des pauvres qui s’appauvrissent davantage. Le privilège donné aux banques privées de produire indéfiniment de l’argent-dette serait complètement remis en cause : les banquiers ne possèdent rien. Il ne leur revient de droit que le salaire du service rendu dans la gestion des biens. Au contraire, il arrive qu’ils nous donnent du papier que l’on appelle de l’argent, puis nous réclament en retour des biens en espèce !

Le système des assurances serait bouleversé. Les taxes versées et augmentant sans cesse seraient compensées par l’obligation de l’Etat d’offrir une couverture garantie par la prospérité qui accompagne une économie réelle, et non pas par un système d’exploitation qui nous ramène cycliquement à des crises universelles. On ne peut exiger d'une personne bien portante de se priver d'une part importante de ses revenus pour pallier aux carences d'un système boiteux ! Il y a suffisamment d'argent dormant dans les banques pour soutenir toutes les personnes qui ont besoin de soins.

Tout cela, nous le devrions aux injonctions coraniques et à la parole du Prophète Muhammad, qui lors de son pèlerinage d’adieu, expliqua que la dette usuraire est désormais abolie, à tout jamais.

 

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