Les contradictions flagrantes d’Henda Ayari devraient interroger tous ceux qui lui ont accordé leur confiance et l’ont invitée sur les plateaux de télévision, se pliant à sa soif maladive de célébrité.
«Affaire Tariq Ramadan : la version d’Henda Ayari remise en cause par les enquêteurs
Les enquêteurs ont découvert que la plaignante se trouvait au mariage de son frère cadet le soir où l’islamologue l’aurait violée.
Après avoir d’abord situé les faits entre la fin de mars et le début d’avril 2012, l’ancienne salafiste devenue militante féministe était revenue sur ses déclarations, assurant en fait avoir été violée le 26 mai 2012, dans une chambre de l’hôtel Crowne Plaza, place de la République, à Paris. Pour étayer ses déclarations, celle qui est domiciliée à Rouen a remis aux juges, lors d’une audition, le 24 mai 2018, un agenda de 2012 dans lequel elle avait noté, à la page du 26 mai, les horaires de départ et d’arrivée de son train Paris-Rouen (20 h 8 – 21 h 40), ainsi que le nom de l’hôtel, que lui aurait à l’époque indiqué Tariq Ramadan.
Deux clichés photographiques
Or, les enquêteurs ont découvert que le 26 mai 2012 correspondait à la date du mariage de son demi-frère. Interrogé le 9 juillet, celui-ci a assuré aux policiers qu’Henda Ayari était présente à la cérémonie. Après avoir visionné des clichés et revu le DVD de son mariage, il ajoutait que sa demi-sœur était présente de 20 heures à 3 heures du matin environ. Après les déclarations du demi-frère de Mme Ayari, qui qualifie par ailleurs sa sœur de « manipulatrice » et de « mythomane ». Le lendemain de son audition, le demi-frère a remis aux policiers deux photos où il apparaît avec sa femme et Henda Ayari.
« C’est une confrontation qui a principalement consisté à confronter Mme Ayari non pas à celui qu’elle accuse, mais à ses propres contradictions, a estimé Me Emmanuel Marsigny, l’avocat de Tariq Ramadan, contacté par Le Monde. Aujourd’hui, on n’a plus ni date ni lieu [du viol]. Et les deux tentatives qu’elle a faites ont été balayées, dont la dernière d’une manière extrêmement violente. » »
Source : Le Monde.fr