Dans tout ce qui arrive aujourd’hui, il y a des leçons et des sujets de réflexion que le croyant musulman perçoit, et que d’autres ne perçoivent pas nécessairement.
Sermons en audio (7 : 49) :
En français : http://www.cige.org/Sermons/SensDeLepidemie_f.mp3
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Malgré les persécutions subies par les Ouïghours en Turkestan oriental, la communauté internationale n’a pas bougé pour mettre fin aux atrocités perpétrées par le régime de Pékin : la cause de cette passivité est la volonté de préserver des intérêts économiques importants, dépendant de bonnes relations avec la Chine. Et voilà que surgit le coronavirus, qui change complètement la donne ! Les frontières de la Chine sont fermées, les intérêts économiques oubliés, et cela dans le but de préserver la santé de l’homme, là où il se trouve.
Observe donc ce qu’a pu faire une minuscule créature pour remettre en cause la prétendue toute puissance de l’Empire du milieu !
LE CORONAVIRUS : LA CHINE ET LE MONDE VACILLENT!
Il y a effectivement pour le croyant, en tout cela, des leçons à retenir, notamment s’il revient aux enseignements du Prophète (Dieu lui accorde bénédictions et paix) qui a dit : « La turpitude n’apparaît pas au sein d’un peuple, au point qu’il la pratique ouvertement[1], sans que se répandent les épidémies et les maux qui n’existaient pas chez ses prédécesseurs. » (Ibn Mâja, Ahmad, al-Hâkim) Ce hadith nous montre avec évidence quelle peut être la cause de l’apparition de maladies nouvelles. L’une de ces causes est le fait que les hommes se livrent ouvertement à la turpitude, comme la fornication et l’adultère, ce qui déclenche des maladies et des épidémies nouvelles.
Cela ne signifie en aucun cas que nous nous réjouissions du malheur qui touche ceux qui sont atteints par le coronavirus. Au contraire, le musulman est le premier à penser que nous devons tout faire pour nous protéger et protéger nos semblables des épidémies.
Il est le premier à se conformer aux mesures médicales recommandées par les instances compétentes. Notre Prophète (Dieu lui accorde bénédictions et paix) a dit : « Lorsque vous entendez qu’une épidémie sévit dans une terre, n’y entrez pas ; et lorsqu’elle sévit dans une terre où vous vous trouvez, n’en sortez pas ! » (Al-Bukhârî, Muslim) Parole qu’un éminent professeur a pu commenter en disant : « C’est un sommet auquel est arrivé la médecine moderne dans sa tentative de mettre une limite à l’expansion de toute épidémie dangereuse. »
Les musulmans se doivent ainsi de tenir compte de la réalité de la contagion, et ils doivent se conformer aux directives médicales qui leur seront utiles grâce à Dieu.
Ils doivent aussi trouver un refuge dans les invocations, et ne pas délaisser cette pratique.
Abân Ibn ‘Uthmân a dit : « J’ai entendu ‘Uthmân Ibn ‘Affân – que Dieu soit Satisfait de lui – dire : « Le Messager de Dieu (Dieu lui accorde bénédictions et paix) a dit : « Tout serviteur qui dit le matin de chaque jour et le soir de chaque nuit : Au Nom d’Allah, Celui dont avec le Nom rien ne saurait nuire sur terre ni au ciel, et Il est Celui qui entend tout, l’Omniscient, bi-smi l-lâhi l-ladhî lâ yadurru ma‘a smihi shay’un fi l-ardi wa lâ fi s-samâ’. wa huwa s-samî‘u l-‘alîm (trois fois), rien ne lui nuira. » Or, Abân était atteint de paralysie à l’extrémité de l’un de ses membres. Un homme présent dans l’assistance se mit à le regarder (alors qu’il rapportait ce hadith). Abân lui dit : « Que regardes-tu ? Le hadith est tel que je te l’ai rapporté, mais j’avais omis de le dire ce jour-là (le jour où j’ai été touché par la maladie) afin que Dieu réalise ce qu’Il m’avait destiné. » (Abû Dâwûd, at-Tirmidhî)
L’expression « Bismi Llâh, au Nom d’Allah » veut dire que je me mets sous la protection de Dieu, ce qui signifie que lorsque le Nom de Dieu est évoqué, l’adorateur est protégé et rien ne saurait lui nuire. On retire donc de cela un enseignement utile et général : le rappel de Dieu protège le serviteur. Cela signifie que s’il est exposé par exemple à un animal nuisible ou venimeux, son venin n’aura pas d’effet.
On remarque également qu’un homme dans l’assemblée regarde Abân qui est atteint de paralysie à l’une des extrémités de son corps, ayant l’air de lui dire : toi qui rapportes cette parole, comment se fait-il que tu aies été atteint ? Abân comprend le sens de son regard et lui dit : « Que regardes-tu ? Le hadith est tel que je te l’ai rapporté, mais j’avais omis de le dire ce jour-là (le jour où j’ai été touché par la maladie) afin que Dieu réalise ce qu’Il m’avait destiné. »
Ce qui signifie que pour Abân, ce que le Prophète (Dieu lui accorde bénédictions et paix) a dit est vérité, et qu’il n’a été atteint de cette maladie que parce qu’il avait omis de dire trois fois cette parole : Au Nom d’Allah, Celui dont avec le Nom rien ne saurait nuire sur terre ni au ciel, et Il est Celui qui entend tout, l’Omniscient, bi-smi l-lâhi l-ladhî lâ yadurru ma‘a smihi shay’un fi l-ardi wa lâ fi s-samâ’. wa huwa s-samî‘u l-‘alîm.
On retire de cela qu’il est nécessaire d’être assidus dans nos invocations.
Sois donc attentif à ne pas laisser passer un jour sans répéter matin et soir cette parole : Au Nom d’Allah, Celui dont avec le Nom rien ne saurait nuire sur terre ni au ciel, et Il est Celui qui entend tout, l’Omniscient, bi-smi l-lâhi l-ladhî lâ yadurru ma‘a smihi shay’un fi l-ardi wa lâ fi s-samâ’. wa huwa s-samî‘u l-‘alîm.
Nous demandons à Allah qu’Il fasse que nous soyons de ceux qui évoquent constamment Son Nom. Nous Lui demandons de nous protéger et de préserver notre entourage. Allâhumma âmîn !
[1] Publiquement, sans éprouver de honte.