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Islam et engagement - Page 549

  • « Le retour de l’âme juive », dites-vous ?

    Cela fait déjà un certain temps que Maurice Ruben Hayoun prend sa plume pour tenir sur son blog des propos ahurissants révélant une absence de tout sentiment humain envers les Palestiniens.

    « Pourquoi, demande-il, tant de violence et d’émotion à l’occasion de l’inauguration d’une si vieille synagogue (synagogue de la Hourba) qui symbolise à elle seule le retour de l’âme juive dans sa patrie ancestrale ? »

    Le « retour de l’âme juive », dites-vous ? Tsahal massacrant les civils palestiniens, les enfants brûlés au phosphore blanc, les champs d’olivier dévastés, les maisons saccagées et volées, Jérusalem-Est occupée, l’annonce de la construction de 1600 logements dans les quartiers arabes de la ville, le projet de faire de l’ensemble de la région une capitale indivisible et éternelle, c’est cela, Monsieur Maurice Ruben Hayoun, « le retour de l’âme juive » ?

    On aimerait entendre votre voix sur cette suite d’abominations.

    Et que pensez-vous donc des déclarations de  Abdel Fatah Iskafi, qui  tient un commerce à l'entrée de l'une des portes de la Veille Ville de Jérusalem et qui affirme :

    « Hier, les Israéliens ont inauguré la synagogue de la Hourba dans le quartier juif. Ils y entrent facilement alors que les Palestiniens qui désirent prier à la mosquée Al-Aqsa ne peuvent rentrer à moins d'avoir plus de 50 ans. Cette situation est insupportable.  Les négociations sont au point mort et les colonies fleurissent partout. Ils veulent nous déraciner de cette terre. Une épuration ethnique est en cours. Les constructions de nouvelles colonies n'ont pas connu de halte, les impôts qu'on nous impose sont trop élevés, les jeunes et les étudiants sont systématiquement contrôlés et nos femmes sont harcelées. » (http://observers.france24.com/fr/content/20100316-violences-jerusalem-est-sheikh-jarrah-mosquee-synagogue-hourba-colonies)

    La vérité, Cher Monsieur, c’est que le sionisme que vous défendez est une trahison de la pensée juive. Cette doctrine raciste obéit encore aux directives de son plus ardent défenseur, Ben Gourion, qui fut un criminel de guerre avant tout. Voilà ce qu’il affirmait dans son journal le 1er janvier 1948 :

    « L’heure est venue de réagir avec fermeté et violence. Il nous faut être précis sur le moment, l’endroit et la cible. Si nous attaquons une famille, nous devons la brutaliser sans pitié, femmes et enfants y compris. Sinon, ce ne sera pas une réaction efficace (…). Il n’est nul besoin de faire la distinction entre coupable et non-coupable. »

     

    C’est cela, « l’âme juive » ?

     

    Alors, laissez-moi vous dire ce qui suit :

     

    L’Etat que vous défendez est un Etat voyou.

    Son armée est une armée d’assassins.

    Ses colons sont des fanatiques et des voleurs.

    La position du quartette ( Etats-Unis, Russie, Union européenne, ONU) qui conteste vaguement cette colonisation tout en la soutenant dans les faits, n’est que l’expression d’une vaste mascarade verbale qui n’a que trop duré.

    Les intellectuels de votre acabit (BHL et compagnie) ne sont que des imposteurs qui s’expriment dans la démesure la plus hallucinante, alors que sous nos yeux se déroule le martyre du peuple palestinien.

     

    Enfin, sachez que le piège de Jérusalem est en train de se refermer  sur la démagogie du projet sioniste. En acceptant le partage de cette grande Cité, Israël aurait pu échapper à une confrontation future avec le monde musulman. Mais ne respectant aucune résolution de la communauté internationale, agissant avec une arrogance qui défie le droit international, méprisant la vie humaine, le sionisme finira comme il a commencé : dans la violence et par un juste retour de manivelle.

    Ce n’est qu’une question de temps.

  • Sport au sein de la famille du Prophète

     

     ‘Âïsha, épouse du Prophète – que Dieu soit satisfait d’elle – était sortie avec le Messager de Dieu lors de l’un de ses voyages. Elle était alors vive dans ses mouvements et légère. C’était encore une jeune fille. Le Prophète demanda à ceux qui l’accompagnaient de le devancer, ce qu’ils firent. Puis il dit à ‘Âïsha : « Viens, nous allons faire la course à pied ! » Ils coururent et elle l’emporta. Le Prophète ne dit rien. Le temps passa et ‘Âïsha prit du poids. Ils étaient tous deux à nouveau en voyage. Le Prophète demanda à ceux qui l’accompagnaient de le devancer, ce qu’ils firent. Il dit à ‘Âïsha : «  Viens, nous allons faire la course à pied ! » Ils coururent et cette fois, c’est lui qui l’emporta. Il sourit et dit : « Cette victoire contre l’autre ! »

     

    Cet événement comprend des enseignements précieux.

    D’abord cette douceur, cette tendresse de cœur et cet amour que le Prophète avait pour ‘Âïsha. Il donnait ainsi aux hommes le meilleur exemple du comportement caressant et affectueux qu’ils devaient avoir avec leurs épouses.

    Ensuite, le Messager de Dieu nous présente une façon intelligente de divertir nos familles. Particulièrement lorsque l’on se trouve dans des situations dures et pénibles, comme en voyage ; où lorsque l’on effectue des travaux difficiles. Lorsque le Prophète a invité ‘Âïsha à faire la course à pied, ils étaient effectivement en voyage.

    Une sagesse affirme : « Donnez à vos cœurs l’occasion de se détendre de temps à autre. En vérité, lorsque les cœurs tombent dans la lassitude, ils ne voient plus rien. » Le divertissement licite allège ainsi les difficultés et fait entrer la joie dans l’âme ; c’est ce à quoi nous invite le modèle prophétique.

    De plus, cet événement nous renvoie à une activité sportive : la course à pied. Cela fait également partie de la voie du Prophète qui encourage le musulman à pratiquer un sport et à soigner son corps, parce que notre corps est l’un des bienfaits dont Dieu – Exalté soit-Il – nous a gratifié.

    C’est ainsi que notre Maître ‘Umar Ibn Al-Khattâb  nous avait recommandé d’enseigner à nos enfants la natation, le lancer et l’équitation. Il avait écrit à ses gouverneurs qui dirigeaient les grandes agglomérations musulmanes : « Enseignez à vos enfants la natation et l’équitation, ainsi que les proverbes courants, et la bonne poésie (qui contribue à l’édification des mœurs). »

    Le Coran affirme en parlant des épouses : « Et comportez-vous envers elles en les accompagnant de manière bienveillante. » (Coran, 4, 19) Al-Qurtubî a affirmé, en commentant ce verset : « C’est par exemple de donner  à son épouse le mahr (la « dot ») qui lui revient, et d’assurer tout ce dont elle a besoin au niveau des dépenses, de ne pas lui montrer un visage renfrogné alors qu’elle n’a commis aucune faute, de lui tenir des propos agréables, de ne manifester ni rudesse, ni dureté. De ne pas montrer sa préférence pour une autre. »

    Lors de son pèlerinage d’adieu, le Prophète avait fait cette recommandation à l’ensemble de sa communauté : « Je vous invite a traité vos femmes avec bienveillance. » (At-Tirmîdhî) Et d’après Abû Hurayra, le Prophète  a dit : «  Le croyant dont la foi est la plus parfaite est celui dont les mœurs sont les plus nobles. Les meilleurs d’entre vous sont les meilleurs pour leurs femmes. » (At-Tirmidhî)

     

    Telle est la voie du Prophète. Tel est l’Islam. Nous demandons à Dieu qu’Il renforce et bénisse nos familles. Allâhumma âmîn !