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Sport au sein de la famille du Prophète

 

 ‘Âïsha, épouse du Prophète – que Dieu soit satisfait d’elle – était sortie avec le Messager de Dieu lors de l’un de ses voyages. Elle était alors vive dans ses mouvements et légère. C’était encore une jeune fille. Le Prophète demanda à ceux qui l’accompagnaient de le devancer, ce qu’ils firent. Puis il dit à ‘Âïsha : « Viens, nous allons faire la course à pied ! » Ils coururent et elle l’emporta. Le Prophète ne dit rien. Le temps passa et ‘Âïsha prit du poids. Ils étaient tous deux à nouveau en voyage. Le Prophète demanda à ceux qui l’accompagnaient de le devancer, ce qu’ils firent. Il dit à ‘Âïsha : «  Viens, nous allons faire la course à pied ! » Ils coururent et cette fois, c’est lui qui l’emporta. Il sourit et dit : « Cette victoire contre l’autre ! »

 

Cet événement comprend des enseignements précieux.

D’abord cette douceur, cette tendresse de cœur et cet amour que le Prophète avait pour ‘Âïsha. Il donnait ainsi aux hommes le meilleur exemple du comportement caressant et affectueux qu’ils devaient avoir avec leurs épouses.

Ensuite, le Messager de Dieu nous présente une façon intelligente de divertir nos familles. Particulièrement lorsque l’on se trouve dans des situations dures et pénibles, comme en voyage ; où lorsque l’on effectue des travaux difficiles. Lorsque le Prophète a invité ‘Âïsha à faire la course à pied, ils étaient effectivement en voyage.

Une sagesse affirme : « Donnez à vos cœurs l’occasion de se détendre de temps à autre. En vérité, lorsque les cœurs tombent dans la lassitude, ils ne voient plus rien. » Le divertissement licite allège ainsi les difficultés et fait entrer la joie dans l’âme ; c’est ce à quoi nous invite le modèle prophétique.

De plus, cet événement nous renvoie à une activité sportive : la course à pied. Cela fait également partie de la voie du Prophète qui encourage le musulman à pratiquer un sport et à soigner son corps, parce que notre corps est l’un des bienfaits dont Dieu – Exalté soit-Il – nous a gratifié.

C’est ainsi que notre Maître ‘Umar Ibn Al-Khattâb  nous avait recommandé d’enseigner à nos enfants la natation, le lancer et l’équitation. Il avait écrit à ses gouverneurs qui dirigeaient les grandes agglomérations musulmanes : « Enseignez à vos enfants la natation et l’équitation, ainsi que les proverbes courants, et la bonne poésie (qui contribue à l’édification des mœurs). »

Le Coran affirme en parlant des épouses : « Et comportez-vous envers elles en les accompagnant de manière bienveillante. » (Coran, 4, 19) Al-Qurtubî a affirmé, en commentant ce verset : « C’est par exemple de donner  à son épouse le mahr (la « dot ») qui lui revient, et d’assurer tout ce dont elle a besoin au niveau des dépenses, de ne pas lui montrer un visage renfrogné alors qu’elle n’a commis aucune faute, de lui tenir des propos agréables, de ne manifester ni rudesse, ni dureté. De ne pas montrer sa préférence pour une autre. »

Lors de son pèlerinage d’adieu, le Prophète avait fait cette recommandation à l’ensemble de sa communauté : « Je vous invite a traité vos femmes avec bienveillance. » (At-Tirmîdhî) Et d’après Abû Hurayra, le Prophète  a dit : «  Le croyant dont la foi est la plus parfaite est celui dont les mœurs sont les plus nobles. Les meilleurs d’entre vous sont les meilleurs pour leurs femmes. » (At-Tirmidhî)

 

Telle est la voie du Prophète. Tel est l’Islam. Nous demandons à Dieu qu’Il renforce et bénisse nos familles. Allâhumma âmîn !

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