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Sermon de la fête de la rupture du jeûne

 Dieu est plus Grand, Dieu est plus Grand, Dieu est plus Grand ! Nous le disons et le proclamons un grand nombre de fois : autant qu’il se trouve sur terre d’hommes qui ont respecté et honoré le mois de ramadan.

Allâhu Akbar, autant qu’il se trouve d’hommes qui ont reconnu son caractère sacré pendant le jour en jeûnant, et ont su sa valeur inestimable pendant la nuit en priant.

Allâhu Akbar, autant qu’il se trouve d’hommes qui ont lu le Coran et se sont conformés à ses préceptes.

Allâhu Akbar, autant qu’il se trouve d’hommes qui ont été sensibles à la détresse du pauvre et l’ont consolé.

Nous louons Dieu, et nous témoignons qu’il n’y a de dieu que Dieu et que Muhammad est le Messager de Dieu.

Ce jour est un jour de fête. Un jour de joie. Le jour de la récompense. Les fêtes en Islam sont une occasion de joie pour le riche comme pour le pauvre, pour les petits et les grands. Pour celui qui a jeûné et a prié. Il peut à présent se réjouir, au moment de la rupture du jeûne. Il reçoit aujourd’hui sa plus complète récompense. Cela pour celui qui s’est conformé aux ordres de Dieu et qui, pendant ce mois de ramadan, a édifié son cœur par la foi, a multiplié les occasions de faire le bien, a augmenté ses connaissances, a tiré profit du Coran et combattu son ego et le diable, a purifié son cœur de toute rancune et de toute haine.

Quant à ceux qui n’ont accordé aucune estime à ce mois, et n’ont pas craint que devant Dieu, ce mois ne témoigne contre eux de leur négligence, et qui n’ont pas fait preuve de bienfaisance vis-à-vis des pauvres, – pour ceux-là, ce jour ne peut être un jour de fête. Le ciel ne leur reconnaîtra aucune bonne œuvre pour laquelle ils mériteraient une quelconque récompense. C’est plutôt pour eux un jour de désolation et de regrets !

 

Mon frère et ma sœur en Islam,

Ceci est donc ton jour : le jour où l’on se rend visite, le jour où l’on renforce les liens de tendresse qui nous unissent, le jour où l’on renoue les liens de parenté. Celui en effet qui veut obtenir l’agrément de son Seigneur, qu’il se comporte avec tendresse vis-à-vis de ses père et mère. Qu’il les tienne en estime, car quel que soit le bien que l’un d’entre nous présente à ses père et mère, il ne saurait leur rendre ce qu’il leur doit ! Celui qui veut obtenir l’agrément de son Seigneur, qu’il se montre bienfaisant vis-à-vis de son voisin, qu’il nourrisse le pauvre et l’indigent.

Le Prophète a dit : « Lorsque c’est le jour de la fête, les Anges se tiennent aux abords des chemins, et appellent de la voix la plus haute – voix qu’entendent tous les êtres vivants, sauf les hommes et les djinns – : « Ô communauté de Muhammad ! Ce jour est le jour de la récompense ! Sortez donc vers un Seigneur Immense, qui ordonne le bien et récompense à profusion celui qui l’accomplit ! »

Embellissez donc vos actions en proclamant la grandeur de Dieu, et en observant Ses préceptes.

Celui à qui revient d’être en fête, ce n’est pas celui qui porte un habit neuf ! Mais c’est celui qui craint l’avertissement et la promesse du retour à Dieu !

Il a été rapporté que le Compagnon Abû Sa‘îd Al-Khudrî – Dieu soit satisfait de lui – vit son fils le jour de la fête alors qu’il portait un vêtement usé. Il le serra contre sa poitrine et pleura. Son fils lui demanda : « Pourquoi pleures-tu, ô mon père ? » Son père lui répondit : « Une chose qui me tient à cœur. » Son fils reprit : « Et de quoi s’agit-il ? » Le père expliqua : « J’ai vu les jeunes garçons s’amuser alors qu’ils portaient de nouveaux habits, et j’ai craint que tu en aies le cœur brisé, au milieu de ces enfants! » Le fils, qui avait été éduqué de la meilleure façon selon les principes de l’Islam, déclara alors : « Ô mon père, ne sois pas triste ! Celui à qui revient d’être en fête, ce n’est pas celui qui porte un habit neuf ! Mais c’est celui qui craint l’avertissement et la promesse du retour à Dieu, et qui demande à Dieu de lui accorder davantage. Seul celui qui désobéit à Dieu, et se comporte mal vis-à-vis de ses père et mère, et qui a perdu son honneur et sa pudeur devant les hommes, seul celui-là doit avoir le cœur brisé ! » Son père le serra alors dans ses bras, l’embrassa entre ses yeux et lui dit : « Quel excellent soutien tu représentes pour moi, ô mon fils. À présent je me sens bien, je suis rassuré et mon cœur est tranquille. »

Dieu dit dans le Coran : « Le mois de ramadan au cours duquel le Coran a été descendu comme guide pour les gens, et preuves claires de la bonne direction et du discernement.

Donc, quiconque d'entre vous est présent en ce mois, qu'il jeûne! Et quiconque est malade ou en voyage, (qu'il jeûne) un nombre égal d'autres jours. Dieu veut pour vous la facilité, et Il ne veut pas pour vous la difficulté, et afin que vous complétiez le nombre et que vous proclamiez la grandeur de Dieu pour vous avoir guidés, peut-être ainsi seriez-vous reconnaissants! » (Coran, 2, 185)

 

Allâhu Akbar ! Allâhu Akbar ! Allâhu Akbar!

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