Dans un article précédent, j’ai déjà exprimé le fait que seuls les principes de l’Islam interdisant l’intérêt usuraire, la spéculation outrancière et la finance virtuelle pouvaient mettre un terme à la crise de la dette que nous vivons à l’échelle mondiale, conséquence de la madoffisation du monde.
Le monothéisme pur s’oppose à l’adoration du Veau d’or.
C’est le Message de Moïse, Jésus et Muhammad.
On nous parle en effet de la dette qui ne cesse de croître comme une bulle qui va bientôt éclater, mais on ne dit pas grand-chose des créanciers producteurs de papier qui ne cessent de s’enrichir aux dépens des peuples et des Etats, et se moquent des commerçants honnêtes.
Or, il se peut que cette situation change, étant donné l’actualité du jour, qui jette un éclairage cru sur la Banque Goldman Sachs.
Voir et entendre les excellents reportages de la TSR au 19h30 du 16 novembre 2011 :
Lire aussi : http://independanceetverite.blog.tdg.ch/archive/2011/11/15/goldman-sachs-sauve-l-europe.html
Bien que rapportés par Wikipédia – qui n’est pas toujours une source de références fiables – les faits historiques donnés ci-dessous sont aisément vérifiables :
« Marcus Goldman naît de Ella et Wolf Goldman, une famille ashkénaze de Trappstadt. Il immigre aux États-Unis à partir de Frankfurt am Main lors de la première vague d'immigration massive de juifs américains, conséquence de la révolution de Mars. »
« En 1894, Henry Sachs joint la firme, qui s'inscrit à la bourse de New York en 1896.
Le 4 décembre 1928, la compagnie crée le Goldman Sachs Trading Corp., une société d'investissement à capital fixe avec des propriétés similaires à celle d'une chaîne de Ponzi. La société échoue à la suite du Krach de 1929, nuisant à la réputation de la firme pour plusieurs années.
En 1930, Sidney Weinberg devient associé principal et déplace l'accent de Goldman du négoce vers la banque d'investissement. Il quitte la compagnie en 1969. Une autre crise financière pour la firme s'est produite en 1970, quand la Penn Central Transportation Company a fait faillite avec plus de 80 millions de $ en papier commercial en circulation, la plupart émis par Goldman Sachs. La faillite était de grande ampleur, et les poursuites en découlant ont menacé le capital du partenariat et la vie de l'entreprise. C'est cette faillite qui a entraîné la création de notations de crédit pour chaque émetteur de papier commercial aujourd'hui émises par plusieurs services de notation de crédit. En 1970, Goldman Sachs compte environ 1 300 employés.
GS est critiquée lors de la crise financière russe de 1998, conseillant la Russie tout en spéculant contre sa capacité à payer sa dette.
Dans la deuxième partie de l'année 2007, Goldman Sachs est l'une des seules entreprises dans le domaine financier à ne pas avoir perdu d'argent en anticipant la crise des subprimes. En 2008, Goldman Sachs compte environ 30 000 employés. La même année, le groupe bancaire annonce un bénéfice en baisse de 70 %.
Le 21 septembre 2008, en raison des pertes considérables subies par leurs implications dans la crise des subprimes, le groupe demande et reçoit l’approbation de la Réserve Fédérale (Fed) pour un changement de statut : de banque d’investissement (investment bank) elle devient la quatrième holding company du pays. Le groupe peut alors bénéficier des nouvelles liquidités de la Réserve Fédérale débloquées par le plan Paulson. Puisque Henry Paulson est un ancien président et directeur de la banque Goldman Sachs, des critiques soulèvent qu'il y a un possible conflit d’intérêts. Ce sauvetage semble ne pas être sans contreparties : le capital de Goldman Sachs change de mains. Ainsi, Warren Buffett entre officiellement dans le capital de la banque en injectant 5 milliards de dollars.
Goldman Sachs a reçu, à l'automne 2008, près de 13 milliards de dollars que lui devait American International Group, qui lui-même a été renfloué par la Fed.
En juillet 2009, le magazine américain Rolling Stone publie un article de l'écrivain politique Matt Taibbi où ce dernier accuse Goldman Sachs d'avoir provoqué la plupart des « manipulations de marché » ou bulles, lors de ces 80 dernières années.
En février 2010, le New York Times affirme que GS porte une responsabilité directe dans l'aggravation de la crise de la dette publique grecque. Elle aurait aidé le gouvernement grec à camoufler sa dette grâce à des outils financiers qui lui auraient permis de dissimuler ses transactions tout en renflouant ses comptes avec l'aide d'autres banques américaines. Goldman Sachs en aurait tiré 300 millions de dollars de bénéfices.
En avril 2010, la Securities and Exchange Commission poursuit Goldman Sachs et Fabrice Tourre, un de ses vice-présidents, pour fraude dans les événements entourant la crise des subprimes, « une affaire qui pourrait avoir coûté plus d'un milliard de dollars aux investisseurs ». Le 15 juillet 2010, la société a décidé de verser 550 millions USD pour mettre fin à la poursuite.
En mai 2010, le Département de la Justice des États-Unis « a ouvert une enquête pénale sur Goldman Sachs au sujet de vente de titres adossés à des crédits hypothécaires à risque ».
Le 30 août 2010, Axa cesse d'être le premier actionnaire de Goldman Sachs.
Le 2 septembre 2011, le gouvernement des États-Unis entame des poursuites judiciaires contre Goldman Sachs pour son rôle dans la crise des subprimes.
En octobre 2011, La Tribune publie un article dans lequel elle soupçonne Goldman Sachs ainsi que d'autres gros acteurs du marché des matières premières de créer artificiellement, avec la complicité du London Metal Exchange, une pénurie de zinc et d'aluminium et ainsi spéculer à la hausse sur les cours.
En novembre 2011, la crise de la dette grecque en Europe nécessite plusieurs remaniements dans les gouvernements. En Grèce, le premier ministre Geórgios Papandréou est remplacé par Loukás Papadímos, ayant travaillé à Goldman Sachs. En Italie, le Cavaliere est remplacé par Mario Monti, ayant aussi travaillé à Goldman Sachs. Mario Draghi, vice-président de la branche européenne de la banque d'affaires américaine Goldman Sachs de 2002 à 2005, succède à Jean-Claude Trichet le 1er novembre 2011 à la présidence de la Banque centrale européenne (BCE). »