Leurs femmes sont battues, violées, tuées. Leurs enfants sont brûlés, pendus, découpés au sabre ou à la machette.
Leurs mosquées sont incendiées, leurs magasins détruits. Les musulmans de Birmanie, rohingyas ou birmans, sont victimes de nettoyage ethnique.
Ethnie la plus persécutée au monde selon l’ONU, les Rohingyas subissent un génocide que plus personne ne nie. Face à ce massacre et à l’immobilisme de la communauté internationale, qui rêve d’exploiter les ressources énergiques de la Birmanie, Europe et Etats-Unis en tête, des musulmans ont décidé de recourir à la légitime défense.
Dans un rapport publié en avril dernier, l’ONG Human Rights Watch tirait la sonnette d’alarme et affirmait très ferment qu’il faut mettre fin au « nettoyage ethnique » dont sont victimes les musulmans rohingyas. La communauté internationale a choisi de faire l’autruche. Pas ces musulmans de Birmanie qui ont donc décidé de prendre les armes pour mettre fin à l’épuration ethnique orchestrée par les moines bouddhistes avec la bénédiction des autorités birmanes.