Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le sionisme, ennemi de l’islam et de l’humanité

 Le groupe minier BSGR (Beny Steinmetz Group Resources) en Guinée Conakry, les Etats-Unis au Congo et les putschistes en Egypte : même combat !

Le coup d’Etat militaire survenu en Egypte est un extraordinaire révélateur de la réalité africaine. Le scénario est invariablement le même. L’Afrique est riche et attise les convoitises des exploitants depuis la nuit des temps. Mais aujourd’hui, l’évidence inhumaine de ces stratégies est visible au grand jour, même si certains cherchent à la cacher en voulant nous faire passer pour des « complotistes » ou des « conspirationnistes ».

En Egypte, tout montre clairement que le général Sissi agit pour le compte de l’Etat d’Israël : la répression qui s’abat sur les Frères musulmans, la fermeture des tunnels de Rafah, les manœuvres militaires menées au Sinaï contre les intérêts du peuple égyptien et contre la résistance légitime du Hamas, le fait par ailleurs que Sissi soit considéré par Tsahal comme un héros. De plus, le coup d’Etat, soutenu par les Etats-Unis qui en matière de politique étrangère obéissent aux lobbies israéliens, vise à préserver les intérêts d’une minorité (les militaires et les classes dirigeantes corrompues) contre la liberté du plus grand nombre, et surtout, contre un partage équitable des richesses du pays. Cette maffia est entretenue par de copieuses subventions données en échange d'un soutien servile à l’alliance américano-sioniste, assurée elle-même de bénéficier de l’aide de la plupart des pétromonarchies, lesquelles ont une aversion congénitale pour toute expression libre de la volonté populaire.

 Si les acteurs varient d’un pays à l’autre, le déroulement des événements est identique. A la fin du mois d’août 2013, j’ai été invité en Afrique occidentale par l’Association des élèves et étudiants musulmans de Guinée (AEEMG), pour donner quelques conférences et séminaires. J’ai observé avec beaucoup d’attention le courant de sympathie qui m’était manifesté : les Guinéens ressentaient plus que moi la répression menée par les putschistes en Egypte. Ils étaient émus quand nous en parlions. Pourquoi ? Parce qu’eux-mêmes vivent cette situation depuis des décennies sans voir le bout du tunnel. La Guinée est l’un des pays les plus riches du monde en matières premières et en ressources de toutes sortes. Et pourtant, ses habitants sont parmi les plus pauvres de la planète. « Un scandale géologique dont les ressources n’ont jamais profité à la population », dit-on et répète-t-on. Expression reprise par tous, année après année, sans que rien ne change.

Les raisons de cette aberration sont évidentes : des groupes locaux d’intérêts maffieux vendent à bas prix les richesses nationales à des exploitants étrangers peu scrupuleux qui réalisent des plus-values invraisemblables, et qui plus est, stockent en Suisse les recettes de leurs escroqueries. Or, ce mois de septembre 2013, de fortes rumeurs font état de manoeuvres en Guinée qui devraient profiter au groupe minier BSGR : Beny Steinmetz Group Resources. Beny Steinmetz est un milliardaire franco-israélien résidant à Genève. Une note de la CIA datée du 13 septembre remonte à l’Israélien Victor Nassar, consultant en sécurité de la BSGR, qui aurait recruté des mercenaires pour fomenter un coup d’Etat dans le pays.  Pour donner une idée de ce que représente en chiffres ce type d’exploitation, on peut relever qu’en 2008, Beny Steinmetz investit la somme de 165  millions de dollars contre l’exploitation d’un gigantesque gisement, la plus grande réserve de fer encore non exploitée. Il revend deux ans plus tard 51% des parts de sa concession au géant minier brésilien Vale pour 2,5 milliards de dollars ! (Le Temps, Rumeurs de coup d’Etat en Guinée, par Boris Mabillard, 27 septembre 2013)

Dans son éditorial de l’Hebdo (No 38, 19 septembre 2013), Alain Jeannet relève : « Après le commerce des armes, le négoce des matières premières est en effet le business le plus touché par la corruption. C’est ce que nous rappelle ces jours l’affaire Steinmetz. Ce citoyen franco-israélien établi à Genève fait l’objet de soupçons dans le cadre d’une transaction sur l’une des réserves de minerai de fer les plus importantes, située en Guinée Conakry ». La revue met à jour le rôle joué par la Suisse dans cette exploitation, et relève le scandale que représentent les bénéfices réalisés. Pendant ce temps, le Guinéen moyen vit dans une misère indescriptible. Sa tristesse est immense parce qu’il sait que l’arbitrage des urnes, qui lui permettrait de balayer la corruption des régimes tyranniques qui se succèdent, est remis en cause par la fraude électorale, ou par d’éventuels coups d’Etat militaires accompagnés d’une répression sanglante.

Je le répète, le scénario est le même : une oligarchie dominante qui fait sa fortune en écrasant la volonté populaire, militarisée à souhait, et soutenue tacitement par des exploitants qui en tirent de juteux bénéfices, ou par  des dirigeants étrangers qui défendent des intérêts géostratégiques. Tout cela, avec la complicité de gouvernements en apparence puissants, mais muselés par les lobbies environnants.

C’est ainsi que l’Afrique doit être dépecée progressivement, dans la négation des droits humains et dans le mépris de la vie. Veut-on encore un autre exemple, plus édifiant et plus terrible ? Le Congo, qui abrite lui aussi d’immenses ressources, et qui connaît un horrible martyre, ignoré de la planète : 6 millions de morts. Une exploitation menée par le même type d’escrocs, qui arment les mercenaires, se moquent du viol des femmes et font travailler les enfants. Quant à ceux qui pensent que nous fabulons, nous les invitons à regarder le documentaire Le Conflit au Congo: La Vérité Dévoilée 

(http://www.youtube.com/watch?v=NMtgHzXZnIg#t=11)

 Ce reportage révèle toute la barbarie du système. Et je vous mets au défi de trouver, au sommet de cette tour immonde, autre chose que ces mêmes argentiers, qui tels les décideurs de la Goldman Sachs, se gavent de gains illicites et sont responsables de la détresse des peuples.

Votre ennemi, Mesdames et Messieurs, ce n’est pas l’islam qui réclame qu’en Afrique aussi – et partout ailleurs –  on respecte la voix libre des nations, et qu’on mette fin aux procédures esclavagistes de l’endettement par les intérêts. Cet islam que ces mêmes manipulateurs veulent rendre haïssable, pour en faire un bouc émissaire.

Votre ennemi, c’est le sionisme usurier (j’ai dit sionisme et non pas judaïsme), qui vous contraint à ne rien réclamer devant de telles abominations, à commencer par celles exercées contre les Palestiniens, mais qui touchent aussi bien la Grèce que le reste de l’Europe et du monde, tous asservis à leurs dettes grandissantes, sans que nul n’ose désigner du doigt les créanciers mangeurs d’hommes, de terres et de biens immobiliers !

Qui le fera ?

Qui détruira le Veau d’or nourri d’usure que célèbrent les fortunes corrompues ?

- Les hommes soumis à Dieu Seul, qui reconnaissent les messages universels transmis par Moïse, Jésus et Muhammad. Les indignés. Tous ceux qui appellent réellement à la fraternité entre les nations, et refusent la domination et les privilèges des élites financières.

Combien sont-ils ?

- Beaucoup.

 

 

 

Hani Ramadan

 

 

 

 

 

 

Les commentaires sont fermés.