Des hommes libres dans leurs prisons
Hier élus ou engagés, les voilà devant des juges de pacotille, les quatre doigts levés.
L’homme en blanc au milieu est le Dr Muhammad Baltâji, celui qui avait écrit à sa fille Asma, assassinée par le général le 14 août 2013, cette lettre si émouvant qui a fait le tour du monde.[1]
Observez son sourire et sa détermination. A sa droite, Sawfat al-Hijazi, un homme reconnu mondialement pour son savoir et sa franchise face à la tyrannie.
La légitimité donne des forces et apaise la conscience.
Et quelle bassesse d’âme, dès lors, chez ceux qui défendent le coup d’Etat militaire, contre la volonté populaire refoulée par les armes dans la rue.
Cette armée des ombres est absolument méprisable, avec son cortège de désinformateurs qui conspirent par le silence.
Et nous, dans la lumière, les quatre doigts levés, nous disons :
« Allahu Akbar ! »
La vérité ne peut se mêler à l’hypocrisie !