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SAGESSES D’Ibn ‘Atâ’i -Llâh

 

 La patience dans les difficultés et les épreuves

 

8) Lorsqu’Il t’ouvre une voie d’accès te permettant de connaître quelque chose de Lui, -alors ne te soucie pas, devant cette ouverture, de voir le nombre de tes actions diminuer. En effet, Il ne t’a ouvert cette voie que parce qu’Il veut Se faire connaître à toi. Ne sais-tu pas que cette connaissance, c’est Lui qui prend l’initiative de te la donner ? Alors que tes actions, c’est toi qui prends l’initiative de les Lui offrir. Or quelle place peut bien occuper ce que tu Lui offres, en comparaison de ce qu’Il te donne ?

 

 

Commentaires

 

Connaître Dieu, c’est la finalité ultime de l’existence humaine. Il peut arriver que Dieu choisisse de rapprocher un adorateur en le soumettant à l’épreuve de la maladie. Par la patience, il apprend ainsi à connaître Dieu. Dans ce cas, il verra ses œuvres surérogatoires diminuer. Il ne doit pas s’en soucier : car le bien qu’il reçoit alors de Dieu est supérieur de beaucoup à tout ce qu’il peut entreprendre en étant bien portant. En d’autres termes, ce qui vient de Dieu par sa grâce est meilleur que ce que tu entreprends toi-même par ta volonté. Cela ne signifie en aucun cas que le croyant est dispensé d’agir. Avec cette sagesse, Ibn ‘Atâ’i-Llâh entre dans une série de considérations qui permettent de mieux comprendre le rapport existant entre l’action et l’intériorité : l’essentiel n’est jamais dans l’aspect extérieur, les apparences et  la quantité de nos actions, mais bien plutôt dans notre rapport intime à Dieu, et dans l’intelligence du cœur qui donne à cette relation toute sa qualité.

 

24) Ne sois pas étonné des choses pénibles qui arrivent, tant que tu te trouves en cette demeure. Elle ne montre que les caractéristiques qui lui reviennent et la description qui est nécessairement la sienne.

 

Commentaires

 

Rien en cette vie ne nous est donné, sans qu’un jour il ne nous soit repris. Tout ce qui commence par nous faire plaisir deviendra une occasion de tristesse et de chagrin. Le bonheur sur terre ne sera jamais absolu. Telle est la loi qui régit notre demeure ici-bas : une naissance est ainsi une joie, mais un enfant apportera aussi des soucis. Un mariage est célébré dans la liesse, mais le couple aura à affronter bien des difficultés. La jeunesse est provisoire. La ruine guette toute richesse, ou nos biens seront laissés à nos héritiers. Nous finirons par quitter ceux que nous aimons.

 

Les difficultés que nous rencontrons font donc partie de l’ordre des choses et contribuent seulement à nous faire voir la vie telle qu’elle est en réalité.  Tout est passager, et rien dans la création présente ne durera : il ne faut donc pas s’en étonner, et ne pas se laisser illusionner,  mais comprendre que le réel bonheur se situe à un autre degré, dans le lien qui nous unit à Dieu et qui nous fait espérer la Demeure éternelle.

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As-Sabr:

La patience

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