Depuis vendredi dernier, et ce 25 janvier 2016, cinq années après la révolution égyptienne qui avait permis le renversement de la dictature Moubarak, le peuple manifeste partout en Egypte son refus du coup d’Etat militaire conduit par l’usurpateur al-Sissi.
Le « maréchal » a conduit le pays à un désastre social et économique sans précédent, et il ne se maintient au pouvoir que par la force des armes, caché dans ses forteresses. Plus de 60% du peuple le rejette selon les sondages les plus récents.
La répression exercée par ce dictateur, qui a conduit plus de 40 000 personnes en prison, dont de nombreux élus légitimes, répand dans la vallée du Nil un climat de terreur, qui contraste singulièrement avec la liberté dont le peuple avait pu jouir pleinement sous Morsi, seul président légitime à ce jour.
Le fait que la communauté internationale ait admis le Coup d’Etat a révélé au monde entier qu’elle ne défend pas les principes des droits humains, ni la démocratie quand celle-ci est favorable à l’émergence de représentants d’un islam authentique. Seuls les intérêts géostratégiques de l’alliance américano-sioniste euro-compatible déterminent la nature de la politique menée dans la région.
Le fait que Morsi soit encore en prison est une injustice flagrante et une honte pour tous.