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  • UNE IDOLE CACHEE : AL-HAWÂ

    A partir du moment où l'être humain, porté par les biens de ce monde, se détourne de sa vocation essentielle qui est l'adoration exclusive de Dieu, il tombe nécessairement dans l'idolâtrie. Qui n'adore pas Dieu adore inévitablement une idole. Par sa nature même, l'homme éprouve le besoin de se donner un maître. S'il ne rencontre pas Dieu, son seul Seigneur légitime, alors il se soumet à de fausses divinités.

    L'Imam Ibn Taymiyya expliquait déjà cette réalité en rappelant que l'homme est un être sensible qui est toujours mû par une volonté.

    Or, explique Ibn Taymiyya, toute volonté a un objet - la chose voulue -, et l'homme ainsi tend toujours vers l'objet de son désir. Si, avec amour et crainte, il ne s'oriente pas vers Dieu, alors il substitue à son Créateur un autre objet, ou un idéal auquel il se soumet, et pour lequel il se dévoue.

    Le Coran appelle ainsi «dieu» la passion de l'homme (al-hawâ) qui vient prendre la place réservée à Dieu dans son cœur :

     

    «Ne vois-tu pas celui qui a pris pour dieu sa

    passion ?

    Est-ce à toi d'être un garant pour

    lui ?» (Coran, 25 ; 43)

     

     

  • Message d' AIDE SANITAIRE SUISSE aux PALESTINIENS

    Peut-on secourir Haïti en oubliant Gaza ? par Jacques Vittori

     

    En Haïti, les Etats-Unis prenant conscience de leurs responsabilités de voisin immédiat et de superpuissance ont pris résolument les commandes de la gigantesque opération humanitaire qui, tant bien que mal, se met en place pour sauver des vies et distribuer eau, vivres et soins médicaux en urgence.

     

    Quelle serait la réaction de l’opinion publique mobilisée par les médias si une grande puissance décidait unilatéralement de bloquer l’accès à toute l’aide de la communauté internationale destinée à la reconstruction d’Haïti ?

     

    C’est cette situation inacceptable qui est pourtant en vigueur au Proche Orient où le gouvernement israélien a décidé un siège de la bande de Gaza depuis 2006.  En janvier 2009 la guerre avait tué 1400 palestiens-nes (dont 333 enfants) et blessé plus de 5'000 personnes, en majorité des civils; 3500 maisons avaient été détruites totalement, plus de 50'000 partiellement (dont 280 écoles et jardins d’enfants).

     

    Ce cataclysme n’est-il pas comparable à un tremblement de terre avec sa succession de répliques?  Plus de 10.000 hommes, femmes et enfants restent prisonniers sous les décombres du droit humanitaire israélien. C’est pourquoi les palestiniens se sentent solidaires des Haïtiens. Les besoins vitaux de la population palestinienne sont analogues à ceux du peuple haïtien.

     

    Il n’y a pas de solution toute faite mais la solidarité sans frontière en action en Haïti ne peut sans une scandaleuse contradiction oublier Gaza.

     

    AIDE SANITAIRE SUISSE aux PALESTINIENS

     

                   15, rue des Savoises 1205 Genève – tél  022 329 82 13/079 311 80 95

    Courriel assp@assp.ch – site internet www.assp.ch – compte de chèque postal 12-11690-7

  • Une sagesse de Ibn 'Atâ'i-Llâh : MONOTHEISME ET LIBERTE

     Tu n'aimes pas une chose sans en être l'adorateur. Et Lui (Dieu) n'aime pas te voir adorer autre chose que Lui.

     

    Sagesse à laquelle fait écho cette réflexion de l'Imam Abû al-Qâsim al-Junayd :

    «Tu n'es pas véritablement son adorateur, alors que quelque chose en dehors de Lui te réduit à l'esclavage. Et tu ne saurais atteindre une complète liberté, alors que tu n'as pas accompli entièrement tes devoirs  d'adoration.»

     

    En d'autres termes, la liberté de l'homme dépend de son entière soumission à Dieu, qu'il reconnaît comme seul et unique Maître, en refusant de se prosterner devant les idoles ou de s'adonner au culte des fausses divinités. Au contraire, l'homme qui se laisse entraîner par sa passion, quel que soit son objet, est réduit à une forme d'esclavage, qu'il en ait conscience ou non.

    Le monothéisme fonde ainsi la seule liberté qui ne soit pas une illusion.