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Général - Page 3

  • À la lumière du Coran : le sens de l'adoration

     

    Existe-t-il une vérité plus grande ? Je reviens de la mosquée où j’ai accompli la prière du matin, et au moment où nous étions prosternés m’est venue cette pensée qui a apaisé mon âme :  il n’est pas d’adoration qui soit plus vraie, plus authentique, que celle qui est consacrée à l’Un, au-delà de toute représentation.
    Me reviennent à l’esprit deux versets du Coran dont voici l’interprétation :
    «  Ô hommes! Adorez votre Seigneur, qui vous a créés, vous et ceux qui vous ont précédés. Peut-être craindriez-vous!
    Lui qui a fait pour vous de la terre un lit et du ciel un édifice, et qui a fait descendre du ciel une eau par laquelle Il a fait sortir des fruits pour assurer votre subsistance.

    N’attribuez donc pas à Dieu des égaux, alors que vous savez. » (Coran, 2, 21-22)

     

    Toutes les choses de la vie, toutes les images du monde sont vouées à disparaître. Mais il y a dans le cœur humain une exigence d’éternité, un amour qui déborde le cadre trop étroit de la matérialité.
    Vaut-il par conséquent la peine de se réjouir excessivement des biens que l’on possède, ou de rechercher une vaine gloire, ou de songer même au pouvoir ? Et les joies des rapports amoureux sont-elles susceptibles de donner un sens à la vie ? Certes, l’être humain a besoin, pour s’épanouir pleinement, de donner satisfaction à ses besoins naturels. Mais est-ce suffisant ?
    Comme l’affirmait en substance Ibn Al-Qayyim, il y a dans le cœur humain une pauvreté, que rien ne peut combler, sinon Dieu, à tout jamais. Il y a dans le cœur un éparpillement dans le désarroi, que rien ne peut assembler, sinon le fait d’aller à Dieu. Et il y a enfin dans le cœur une maladie que rien ne guérit, sinon le fait de rendre à Dieu un culte sincère, en n’adorant que Lui.
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  • Spiritualité musulmane : Le grand voyage

    Voici un extrait du recueil de Sagesses de Ibn ‘Atâ’i -Llâh Al-Iskandarî (1259-1309). J’en donne un bref commentaire qui permettra à tout lecteur, je l’espère, d’apprécier les profondeurs de la spiritualité musulmane :

     

    Ne voyage pas d’un être à l’autre : tu serais alors comparable à l’âne de la meule. Il va, et le lieu où il se rend est celui-là même d’où il est venu. Mais voyage des êtres vers Celui qui donne l’être. «  Et tout aboutit, en vérité, à ton Seigneur. » (Coran, 53, 42).  Et considère donc la parole du Prophète : «  Celui qui émigre pour Dieu et Son Messager, son émigration lui sera comptée comme étant accomplie pour Dieu et Son Messager. Tandis que celui dont l’émigration a pour but d’acquérir des biens de ce bas monde ou d’épouser une femme, son émigration ne sera comptée que pour ce vers quoi il a émigré. » Comprends donc sa parole, et médite sur ce point, si tu es doué de compréhension ! Et salut (wa s-salâm) ! (Sagesse No 42)

     

    Commentaire : L’homme dont la motivation essentielle est l’amour de la vie passe constamment d’un objet à l'autre, ou d’un être à l'autre. Ses désirs changent avec le temps, mais toujours il reste prisonnier de l’univers dans lequel il évolue. Ibn ‘Atâ’i -Llâh le compare ici à l’âne qui tourne en rond, actionnant la meule servant à moudre le grain, et qui n’avance pas. Le pas décisif, en effet, consiste à détourner son cœur de ce monde matériel pour l’orienter exclusivement vers Dieu, sachant qu’en tous les cas, nous serons tous ramenés à Lui.
    Le célèbre hadith cité par Ibn ‘Atâ’i -Llâh indique que « les actes ne valent que par les intentions », et le noble Prophète Muhammad illustre son propos par l’exemple de la Hijra, l’émigration à Médine. Le voyage vers Dieu ne doit avoir d’autre but que Dieu, en suivant le modèle et la voie du Prophète. Toute autre motivation ne peut que détourner l’homme de cette adoration essentielle : comme cet individu qui avait émigré par amour pour une femme qu’il comptait épouser en se rendant à Médine.
    Pour ceux qui se sont détachés de l’amour excessif des choses terrestres, cette sincérité comprend aussi différents niveaux : celui qui agit en vue de la récompense promise et pour accéder aux plus hauts degrés du Paradis, vise encore ce qui n’est pas Dieu.
    Un homme dit au sage Abû Yazîd : « Fais-moi une recommandation ! » Il lui déclara alors : « Si Dieu te donnait tout ce qui est compris entre le Trône céleste et le berceau terrestre, dis-Lui : « Non. C’est Toi que je veux. » »
    Cette sagesse se termine par un « salut », une invocation de paix qui nous invite ici, comme l’indique Ibn ‘Ajîba, à entreprendre enfin ce grand voyage du cœur, de la création au Créateur suprême.

     

     

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  • Palestine occupée: la preuve par la carte

    Observez attentivement ces trois cartes:

     

    Toute nation agressée de la sorte a droit à une résistance légitime qui ne relève aucunement du terrorisme. Demander à un peuple, et notamment aux habitants de Gaza, de reconnaître la légitimité de l’entité de leur agresseur alors que ce dernier continue sa politique d’assassinats, de destruction et de colonisation ; alors que ses frontières ne sont pas définies et qu’il défie les résolutions de l’ONU depuis un demi-siècle; alors qu’il érige sans droit le mur de la honte! - est immoral et illégal.

    Hani Ramadan

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