Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Islam et engagement - Page 584

  • DETACHEMENT ET VERITE, une sagesse de Ibn 'Atâ'i - Llâh

    Si la lumière de la certitude t’éclairait, tu verrais que l’au-delà est si proche qu’il n’est nul besoin de te mettre en route pour t’y rendre ; et tu verrais paraître sur  les beautés de ce monde le voile fragmenté de leur anéantissement.

     

    Commentaires :

     

    Il existe une lumière physique grâce à laquelle nous pouvons observer les corps sensibles. Et il existe une lumière intérieure qui nous donne la clairvoyance nous permettant de comprendre dans la profondeur le sens de la vie. Le croyant peut progresser dans la spiritualité à tel point qu’il prend conscience que le monde est passager et illusoire dans sa consistance : tout est déjà accompli, et nous vivons quelques instants qui sont peu de chose en comparaison avec l’éternité, qui est la vraie vie.

    Le temps est  le masque de l’éternité. Un masque ténu, que la mort viendra déchirer.

    Sagesse qui nous conduit à ne pas nous laisser séduire par les beautés de ce monde : déjà elles sont fanées. Une peau lisse appelle la ride, et rien de ce qui est sur terre n’est pour subsister.

    Lorsque la conscience du croyant est illuminée par cette certitude intérieure, son cœur est déjà ailleurs, bien que son corps évolue parmi les vivants. Il est conduit à se détacher d’un univers dont il connaît les apparences mensongères.

     

  • L’ETAT D’ISRAEL S’HUMANISE

    La Tribune de Genève, sous la plume d’Olivier Bot (Accusé de crimes de guerre à Gaza, Israël se défend à Genève, 3 août 2009), a fait part hier de la venue à Genève de Daniel Taub, directeur général au Ministère des affaires étrangères de l’Etat hébreu.

    Après avoir aligné une série d’arguments douteux, l’homme a enfin montré, certes de façon allusive, que l’Etat sioniste pouvait faire mieux. « Concernant le phosphore blanc dont Tsahal a reconnu l’utilisation, rapporte Olivier Bot, Daniel Taub précise qu’ « il n’a pas servi comme arme » et indique que le rapport préconise cependant « d’autres modes opératoires dans son usage futur ».

    Relisez bien ces dernières lignes : une façon de persister dans le crime tout en reconnaissant l’avoir commis un peu…

     

    Le phosphore blanc (aussi appelé phosphore jaune) est un allotrope commun de l'élément chimique phosphore qui permet des utilisations militaires extensives comme agent incendiaire, agent de protection par écran de fumée, et comme un composant d'arme anti-personnel capable de provoquer des brûlures graves. Couramment utilisé en tant que fumigène, il devient une arme chimique lorsqu'il est utilisé directement pour ses capacités offensives. Le protocole III additionnel à la Convention sur certaines armes classiques de l'ONU, signé en 1983, interdit son utilisation offensive, qui est considérée comme un crime de guerre.

     

    Israël reconnaît avoir utilisé du phosphore blanc à Gaza

    C.J. (lefigaro.fr) avec AP
    31/07/2009 | Mise à jour : 19:33

    Dans son premier rapport exhaustif sur l'offensive à Gaza, l'Etat hébreu assure avoir employé l'agent chimique de manière légale pour former des écrans de fumée, et non comme arme contre les civils. Ce que contestent les organisations humanitaires.

    Israël fait machine arrière. Après avoir nié pendant des mois avoir utilisé des munitions au phosphore blanc lors de son offensive sur Gaza en début d'année, le gouvernement admet dans un rapport, publié jeudi, en avoir finalement fait usage.

    Le quotidien britannique Times l’a révélé en début de semaine, l'organisation de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch (HRW) le confirme ce samedi : Israël aurait recours à des bombes au phosphore blanc pour couvrir l'assaut de ses soldats dans la bande de Gaza.

     L’information a été démentie par l’armée israélienne, qui a toutefois refusé de préciser quel type d’arme elle utilisait. Elle affirme : "Les forces de défense israéliennes emploient exclusivement des armes autorisées par le droit international."

    VIDEO : http://www.france24.com/fr/20090111-armes-phosphore-HRW-human-rights-watch-accuse-armee-israelienne-utiliser-droit-international

     

     

     

     

     

     

     

  • QUAND LES SIONISTES VOLENT LES PALESTINIENS

    Imaginez qu’un matin, alors que vous êtes chez vous, un étranger vienne frapper à votre porte. Sur le champ, il vous demande d’évacuer les lieux en prétextant que votre maison lui appartient.

    Que feriez-vous ?

    Aidé des « forces de l’ordre », il vous oblige à sortir, vous et l’ensemble de votre famille. Les femmes pleurent, les enfants crient. Les vieilles personnes ont bien du mal à emporter le poids de leurs souvenirs.

    Que feriez-vous ?

    Certes, des voix se lèvent autour de vous pour dénoncer cette injustice criante. Mais elles restent des voix.

    Dans les faits, vous êtes à la rue désormais.

    Qu’allez-vous faire ?

    Voici plus de soixante années que les Palestiniens sont jetés de la sorte en dehors de leur territoire. Ils se comptent aujourd’hui par millions. Et chaque jour vient augmenter le nombre des réfugiés.

    Plus de soixante années que cette situation démontre que les droits de l’homme écrits sur papier cachent une vaste imposture : le sionisme impitoyable.

    C’est pour cette raison que la résistance armée des Palestiniens est légitime. Elle se poursuivra tant que les territoires volés ne seront pas restitués.

     

    JERUSALEM - le 2 août 2009 à Cheikh Jarrah - Israël a poursuivi la colonisation juive à Jérusalem-est en expulsant dimanche des Palestiniens de deux maisons, s´attirant aussitôt les foudres de la communauté internationale.

    "Je suis né dans cette maison, et mes enfants aussi. Je résidais ici légalement, et maintenant, nous sommes à la rue. Nous sommes des réfugiés", s´insurge Maher Hanoun après avoir été expulsé de chez lui à Cheikh Jarrah.

    Ce quartier est l´un des plus prestigieux de la partie arabe orientale de Jérusalem conquise et annexée en 1967 par Israël, où les Palestiniens veulent établir la capitale de leur futur Etat.

    Pendant que des colons transportaient dans des cartons les affaires des familles expulsées avant de les placer dans un grand camion de déménagement, d´autres s´affairaient pour prendre possession des lieux, équipés de truelles, d´échelles et de marteaux-piqueurs.

    La police israélienne a déployé les grands moyens. Uniformes noirs, casques à visière et gourdins, lunettes de soleil, les hommes de l´unité anti-émeutes ont pris position autour d´une des deux maisons dans la rue Othman Ben Afan.

    Des gardes-frontières aux bérets verts et une ambulance ont aussi été mobilisés. Plusieurs dizaines de manifestants se sont rassemblés, et la police a procédé à une dizaine d´interpellations, suite à des échauffourées.

    "Nous avons tous peur d´être également chassés. Nous sommes ici depuis 1956 en vertu d´un accord alors conclu par les autorités jordaniennes avec l´UNWRA (Office des Nations Unies pour l´aide aux réfugiés palestiniens)", affirme Amal Kassem, une voisine.

    "Les titres de propriété dont se réclament les colons sont des faux", proclame-t-elle.

    La police a investi les lieux après que la Cour suprême d´Israël eut rejeté les appels des familles al-Ghawe et Hannoun contre l´ordre d´expulsion obtenu en justice par l´organisation de colons Nahalat Shimon International.

    Cet ordre concerne 53 personnes, dont 19 mineurs, et a suscité la colère de Saëb Erakat, principal négociateur palestinien.

    "Israël ignore le droit international et les droits de l´Homme (...) Les colons s´installent dans des maisons appartenant à des Palestiniens, et il y a 19 enfants sans logis supplémentaires", a-t-il déclaré aux journalistes.

    "Nous déplorons totalement les actions inacceptables d´Israël évinçant de chez elles des familles palestiniennes enregistrées par l´UNWRA à Cheikh Jarrah", a renchéri dans un communiqué Richard Miron, un responsable de l´UNSCO, le Coordinateur spécial de l´ONU pour le processus de paix.

    Même courroux de l´UNWRA qui s´est élevée dans un communiqué contre cette "décision inacceptable, déplorable et aux effets désastreux".

    Le consulat britannique à Jérusalem-est s´est de son côté déclaré "consterné" et a jugé l´expulsion "incompatible avec le désir de paix que professe Israël".

    A la mi-juillet, les Etats-Unis, l´Union européenne et la Russie avaient déjà notamment dénoncé le projet de construction d´une vingtaine de logements destinés à des Israéliens, également à Cheikh Jarrah.

    L´ambassadeur d´Israël à Washington, Michael Oren, avait été convoqué au département d´Etat pour s´explique à ce sujet.

    "Nous n´acceptons pas que des juifs n´aient pas le droit de vivre et construire où bon leur semble à Jérusalem-est", avait ensuite réagi le Premier ministre israélien de droite Benjamin Netanyahu.

    Israël considère l´ensemble de la ville sainte comme sa capitale, ce que conteste la communauté internationale.

     

    Plus de 200.000 Israéliens vivent dans une douzaine de quartiers de colonisation à Jérusalem-est, aux côtés de 270.000 Palestiniens.

     

    source :

    http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gl70RiYd14giojyhSNUGIBoHDU6w

    http://www.ism-france.org/news/article.php?id=12433&type=temoignage&lesujet=Nettoyage%20ethnique