Elle est triste.
Elle vient de perdre sa mère.
Tout de suite elle a été entourée par ses proches. Avec elle, ils ont pleuré la disparition d’un être cher. Les visites et les condoléances se sont succédé, et tous l’ont soutenue.
Mais à présent, le cours de la vie reprend ses droits sur les consciences humaines. Et elle se retrouve seule avec un chagrin qui durera encore, et que les autres ne partageront pas.
Je la vois avec sa tristesse immense. Dans sa retraite où je n’entre pas.
Elle se regarde dans cet océan de miséricorde qui berça son enfance, et chaque souvenir est porté par une vague qui est aussi une larme.
La mère qui nous tient par la main sur le chemin de l’école et de la vie, la mère qui toujours est à nos côtés pour guérir la souffrance et entendre les plaintes.
L’océan de la miséricorde.
L’azur infini où s’efface le cher sourire.
La force d’aimer à l’image de l’amour divin.