Le bombardement d’une école de l’ONU qui a fait plus de 40 tués, en majorité des enfants, l’attaque des convois ou les dépôts de l’ONU, les 4 enfants trouvés par le CICR, affamés, assoiffés, terrorisés, qui s’accrochaient aux cadavres de leurs mères durant quatre jours prouvent parmi des milliers d’autres crimes que l’armée Israélienne avait le projet d’exterminer autant de gens que possible à GAZA.
Cette barbarie contre une population pauvre et affaiblie par le long blocus a provoqué un immense sentiment d’indignation dans le monde entier.
L’ONU a constitué une commission d’enquête dirigée par le juge sud-africain Richard Goldstone qui a produit un rapport qualifiant de « crimes de guerre » les exactions commises par l’armée israélienne à Gaza. Ce rapport invite même les Nations Unies à constituer un groupe de juristes pour statuer sur une qualification de « crime contre l’humanité ». L’Assemblée générale des Nations Unies, dont la Suisse, a approuvé par une résolution la suite à donner à ce rapport.
Habituellement, après une guerre ou une catastrophe humaine de grande ampleur, la communauté internationale se mobilise pour aider la population et le pays détruit à se reconstruire. Pour la bande de Gaza, au contraire, le blocus qui constitue une grave violation du droit international, se poursuit ; le silence assourdissant de la communauté internationale est incompréhensible.
Le blocus empêche la reconstruction des infrastructures civiles et des logements de quelques 50'000 personnes ayant tout perdu, il est également responsable d'une grave pénurie alimentaire, d’un manque d’eau potable et rend très difficile l'accès aux soins médicaux. Tout au long de cette année, des agences de l’ONU, ainsi que des organisations de défense des droits humains ont dénoncé sans relâche les conditions de survie catastrophiques d’un million et demi d’habitants de la Bande de Gaza.
Nous devons continuer la mobilisation et nous engager pour :
1. La levée immédiate du blocus de la bande de Gaza
2. La poursuite des crimes de guerre commis pendant l’agression de la Bande de Gaza comme le recommande le rapport Goldstone.
3. Que la Suisse convoque rapidement une conférence de tous les Etats parties aux Conventions de Genève pour décider des mesures à prendre et faire appliquer la 4ème convention de Genève pour la protection de la population civile palestinienne.
4. Demander de retirer le prix Nobel de la paix décerné à Shimon Perez pour les crimes commis contre la population civile à Gaza.
5. Proclamer le 7 Janvier de chaque année : journée de deuil et de recueillement en mémoire des dizaines d’enfants tués dans une école de l’ONU et exiger que toute la lumière soit établie sur ce crime.
6. Réactiver la campagne de boycott contre les produits israéliens et les sociétés qui soutiennent ce régime.
Source : Droit Pour Tous, Rue des Savoises 15, 1205 Genève Tél. &fax : +41 22 321 12 55 www.droitpourtous.ch