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Deux nouveaux poèmes de Hania al-Mawri

 

Madame Hania al-Mawri m'envoie ces très beaux poèmes avec cette introduction :

"Concernant le deuxième poème, je le dédie à nos soeurs et frères convertis.

Quant au premier, il est à lire également au second degré; il existe un parallèle entre les feuilles d'automne et l'homme; tout comme les feuilles se parent de leurs plus belles couleurs avant de rejoindre la terre, l'Homme doit se parer de ses plus belles actions avant de rencontrer son Créateur...

Puisse Dieu nous éclairer.

Fraternellement,

Hania al-Mawri."

 

 

 

Esquisse

 

Le frémissement des feuilles

Caressées par la brise,

Telle une douce berceuse

Annonce un tendre deuil.

 

Peignant par petites touches,

La saison des tons roux, en silence

A accroché aux branches

Des guirlandes de nuances.

 

Ornant le vert monotone

Des arbres triomphants,

Voici venu l’automne

Réfléchi, flamboyant.

 

Effeuillant ces doux

Colosses, heure après heure,

Faisant fondre les ombres

 

L’automne est à la porte,

Douces feuilles, parez-vous.

Bientôt…vous serez mortes !



 

Il était une foi…

 

 

Passé le temps de l’ignorance,

Du vide, du non-sens, de l’aveuglement malsain.

Une douce lumière a pris place.

Je remercie Dieu de m’offrir de meilleurs lendemains.

 

J’ai embrassé l’Islam,

Une nouvelle patrie,

Insufflant à mon cœur une si douce flamme,

L’espoir nouveau, la vie.

 

Tel un pèlerin sincère

J’étais à nouveau née…quel doux privilège !

S’offraient à moi des pages vierges.

Que les anges témoignent de mon humanité.

 

Tous mes sens s’émerveillent. Comme dans ma tendre

Enfance, j’aurai tout à apprendre.

L’essence de cette noble religion

Qui aujourd’hui comble mon âme.

Ma naissance, ma raison,

Mon intime conviction, l’Islam.

 

Ces mots profonds et graves

Que jadis ont prononcé en masse

Des hommes libres, des esclaves,

Brisant les chaînes de toute appartenance.

Faisant d’eux les hommes les plus heureux

 

« Je témoigne qu’il n’y a de Dieu que Dieu… »

 

 

 

 

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