Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 3

  • Manifester contre la barbarie sioniste

    Je réagis aux propos de Ron Aufseesser, président de la Communauté israélite de Genève (Tribune de Genève, le 7 janvier)

     

    M. Ron Aufseesser se permet de donner des leçons aux millions de manifestants qui ont exprimé leur colère contre les crimes de guerre de l’Etat sioniste.

    Lire la suite

  • Si j'étais un Palestinien

    « Tzipi Livni, Netanyahou et Barak savent ce que l’électorat demande : l’extermination de voisins qui persistent à réclamer leurs droits ! »

    Lire la suite

  • DES ETATS, DES JOURNALISTES ET DES INTELLECTUELS VOYOUS

     

    Est-il possible, aujourd’hui, de voir se propager sous nos yeux des formes évidentes de barbarie, sans que des mesures concrètes soient prises pour empêcher les assassins d’agir ?

     

    Est-il possible de voir la bande de Gaza soumise depuis des mois à un embargo inhumain, ses enfants, ses femmes et ses vieillards souffrant de malnutrition et décimés par la maladie, refusant de mourir asphyxiés, se défendant par des armes rudimentaires, exposés à des ripostes sanglantes, qui touchent aussi bien les civils que les soldats, de voir ainsi Gaza sans que cela n’entraîne une réaction et une condamnation sans appel des crimes de guerre de Tsahal ?

     

    Tout cela est possible de nos jours parce que la communauté internationale est complètement démunie face aux abus des Etats voyous.

     

    Un Etat voyou est par exemple un Etat qui décide d’agresser l’Irak sous le prétexte mensonger de l’existence d’armes de destructions massives. Résultat : la terre d’origine du patriarche Abraham réduite à feu et à sang, des centaines de milliers de morts, et plus encore de blessés.

     

    Un Etat voyou est par exemple un Etat qui ne reconnaissant pas les résolutions des Nations unies, décide que Jérusalem-Est est sa capitale éternelle, et en exclut l’autorité palestinienne. Non au retour des réfugiés. Non à la partition décidée en 1967. Partage que le Hamas a finalement choisi de respecter. Le refus est venu des sionistes. Pourquoi ? Parce que nul ne peut dire à l’heure actuelle quelles seront les frontières d’Israël.

     

    Il suffit pourtant d’observer la carte de la Palestine , de 1948 à 2008, pour observer qu’elle se réduit à une peau de chagrin, grignotée jour après jour. Si la Palestine était votre pays, et si de surcroît le colon s’arrangeait pour vous y affamer et vous y infliger une punition collective, vous n’auriez d’autre choix que de vous défendre et prendre les armes.

     

    Comment pourriez-vous reconnaître un Etat qui ne cesse de s’étendre chez vous à vos dépens ? Répondez donc à cette seule question avant de fustiger les prétendus extrémistes !

     

    Qu’on ne s’y trompe pas cependant : en niant la légitimité de la résistance palestinienne, Israël s’engage résolument dans une impasse. Et lorsque l’on érige avec arrogance un mur, on oublie que l’on s’y cloisonne autant que l’ennemi. Car les Etats voyous sont aussi fiers que stupides.

     

    Et comme il existe des Etats voyous, il existe aussi des intellectuels et des journalistes voyous. A l’heure où des images découvrent dans toute son horreur l’étendue de la cruauté des frappes sionistes, ils sont là pour nous expliquer qu’Israël – pays démocratique confronté aux fanatiques islamistes –  ne pouvait pas faire autrement ! Ce sont des journalistes voyous, tout comme les intellectuels voyous  en chemises blanches qu’il ne conviendrait plus désormais d’entarter, mais qui mériteraient plutôt de recevoir nos chaussures sur le nez !