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  • LA CIVILISATION DU DAJJÂL, L’ANTECHRIST

    La tradition islamique reconnaît la venue, vers la fin des temps, d’un homme qui trompera le monde, appelé Al-Masîh Ad-Dajjâl, le Messie Imposteur, ou si l’on veut l’Antéchrist.

    Il sera borgne. Malgré les pouvoirs colossaux qui seront les siens, cette infirmité marquera de façon disgracieuse son visage, et son front portera la marque de la négation et de la mécréance, que tout croyant saura lire. On peut comprendre que son idéologie sera purement matérialiste, bien que présentée de façon messianique,  et qu’il ne se servira des valeurs humanistes que dans une perspective terrestre, en niant le retour à Dieu et le Jugement dernier. Sa civilisation sera borgne, en ce sens qu’elle prétendra s’organiser indépendamment des commandements divins. L’œil du grand architecte des Lumières et d’un nouvel ordre mondial apparaît ainsi au sommet de la Déclaration des droits de l’homme de 1789, tout comme sur le dollar américain. Est-ce vraiment un hasard ?

    Le philosophe Nietzsche, avant de sombrer définitivement dans la folie, avait évoqué dans un ouvrage intitulé L’ANTÉCHRIST la nécessité d’inverser les valeurs pour accéder à une civilisation définitivement débarrassée des entraves de la spiritualité chrétienne, qu’il jugeait maladive.

    Cela signifierait que les hommes seraient acculés, progressivement et en s’écartant de la norme transcendante, à vivre selon une échelle de valeurs inversée, les conduisant à considérer le bien comme étant le mal et le mal comme étant le bien. Situation qui est également évoquée par l’Islam comme étant effectivement un signe avant-coureur de la fin du monde.

    Pour rétablir la vérité, il faudrait donc lire exactement le contraire de ce que l’on voudrait nous inculquer et nous faire comprendre. Voyez plutôt :

     

    -         L’élection d’Obama a suscité, il y a quelques mois, une vaste émotion planétaire. C’est une grande victoire contre le racisme, et la preuve de la progression des droits de l’homme en Amérique, qui sert d’exemple à l’humanité. Lisons : Obama est une marionnette de l’imposture. Depuis plus de dix ans son élection est projetée par l’administration américaine. Dans quel but ? Afin de passer à une nouvelle phase de l’extension sioniste : l’appropriation de Jérusalem sur des critères purement racistes.

    -         L’Etat d’Israël est établi en terre sainte et offre la concrétisation d’une promesse biblique. Les Palestiniens qui refusent l’occupation sont des terroristes. Lisons : L’entité sioniste pratique le terrorisme d’Etat. Les Palestiniens sont des résistants légitimes.

    -         Les talibans sont des ennemis de la démocratie en Afghanistan. Ce sont des barbares qui veulent pratiquer la sharî‘a. Les armées américaines jouent un rôle civilisateur primordial dans le pays. Lisons : L’ingérence de l’Amérique en Afghanistan repose sur la défense d’intérêts économiques et géostratégiques permettant aux Etats-Unis d’étendre leur domination sur le monde et de voler le bien des musulmans. L’application de la loi divine serait une miséricorde pour l’ensemble de l’humanité. Les barbares sont ceux qui tuent et mutilent des civils, bombardent les villages.

    -         En Occident, la femme est enfin libérée. Les relations hors mariages sont devenus la règle et c’est un signe de progrès. La légèreté du vêtement est une marque d’intelligence. Lisons : La femme est lamentablement exploitée. Elle est réduite dans les médias à l’image d’un objet sexuel. La liberté des hommes réside dans leur soumission aux limites imposées par le Créateur, et dans la maîtrise de leurs instincts. Autrement, ils finissent par se comporter comme des bêtes aux yeux de tous.

    -         Le port du voile est un signe de soumission et d’avilissement de la femme. Lisons : il n’y a pas de dignité plus considérable pour une femme que celle qui relève de sa volonté de se soumettre à la loi de Dieu, et de Dieu Seul.

    -         L’Islam est une religion qui recèle la violence et appelle à la guerre. Lisons : l’Islam est une religion de paix, et ce sont les musulmans qui aujourd’hui sont agressés au rythme de la production maléfique des industries d’armements : en Palestine, en Tchétchénie, en Afghanistan, dans la province de Xinjiang et ailleurs.

    -         Bernard-Henri Lévy, Alain Finkielkraut et compagnie, intellectuels de premier rang,  s’en prennent régulièrement à l’islamisme et au danger que représentent les Etats totalitaires comme l’Iran. Ils soutiennent l’Etat sioniste et de ce fait, ont accès aux médias qui leur offrent une large tribune. Lisons : Bernard-Henri Lévy, Alain Finkielkraut et compagnie sont intellectuellement les complices des agissements assassins de Tsahal. Ils devraient logiquement être écartés, du fait de cette complicité, de tout plateau de télévision.

    -         Les médias occidentaux offrent à chacun la liberté de pensée et nous ouvrent les horizons de la citoyenneté, contre les fanatismes, notamment contre les aliénations du monde musulman. Lisons : Les médias travaillent jour et nuit à donner de l’Islam une fausse image, et à façonner l’homme de demain : infatué de lui-même, fier des valeurs qu’il prétend universelles, nombril du monde, ami des puissants, comptant ses sous, raisonnant dans les limites du politiquement et du « journalistiquement » corrects. Prisonnier de l’imposture.

     

    Ce ne sont là que quelques exemples. Une grille de lecture que chacun pourra librement accepter ou refuser parce que trop caricaturale.

    Certains vous diront peut-être que nous sommes de dangereux fanatiques, d’impertinents et de grossiers penseurs, des islamistes prêchant la violence et le recours aux armes, et même des défenseurs du terrorisme.  Lisons…

  • Vol d'organes palestiniens?

    Nous avons déjà eu l'occasion d'évoquer les tueries sans précédent contre le peuple de Gaza, la destruction de milliers d'oliviers en Palestine, les expropriations et l'utilisation du phosphore blanc contre des civils. Voici le dernier crime mis à jour par la presse suédoise, qui démontre que la barbarie sioniste n'a pas de limite.

    Trafic d'organes palestiniens: "Israël" est la seule entité qui confisque les cadavres

    par

    Leila Mazboudi

     

     

    Le cadavre de Bilal Ghanem (19ans) après sa restitution (photo)

     

    22/08/2009 L'article du journaliste suédois Donald Boström "Nos fils pillés de leurs organes"  fait toujours parler de lui.

     

    Évoquant l'implication de soldats israéliens dans un trafic d'organes de Palestiniens tués durant les guerres et lors de leur détention dans les prisons israéliennes,  il le lie au réseau découvert aux États-Unis, impliquant plusieurs rabbins, dont le Grand rabbin de la communauté juive syrienne aux États-Unis Saul Kassin, et le fils d'un rabbin séfarade, Salomon Dwek, et surtout un résident de Brookline, un certain Levy Izhak Rosenbaum.

     

    C'est ce dernier qui est soupçonné d'être le responsable des ramifications de ce trafic jusqu'en Israël.

     

    Comme prévu, cet article s'est attiré les foudres de l'entité sioniste, voire par extension, de certaines voix juives de par le monde.  

     

    Après avoir en vain tenté d'interdire la publication de cet article, voire sa condamnation par le gouvernement suédois, c'est directement l'accusation traditionnelle d'antisémitisme qui a été brandie contre ce pays.

     

    Le chef de la diplomatie Avigdor Liebermann a donné le ton. D'autres voix ont suivi. Pour sa part, le ministre de la guerre Ehud Barak a menacé de porter plainte contre le journal.

     

    Or, le récit du journaliste suédois du quotidien Alfonbladet  est bien étayé.

    Il fournit dans son papier le témoignage d'un professeur de Harvard en chirurgie de transplantation, Francis Delmonici qui assure qu'il est connu dans le milieu que ce genre de trafic est exercé en Israël (comme dans d'autres régions du monde) .

     

    Il rapporte également les récits de plusieurs familles palestiniennes, les Khaled de Naplouse, les Raed de Djénine et autres, dont les fils, des activistes œuvrant contre l'occupation, ont été tués à bout portant, et dont les cadavres ont été restitués quelques jours plus tard, disséqués.

     

      Selon le chercheur et ancien détenu palestinien Abdelnasser  Farawné, les accusations du journal suédois sont très plausibles.

     

    "Les mécanismes d'assassinats exercés depuis des décennies sur les Palestiniens pourraient très bien avoir eu pour but ce trafic", estime –t-il lors d'un entretien accordé au journal palestinien en ligne, " Arabs 48".

     

    Donnant comme exemple les cadavres de milliers  de Palestiniens et d'Arabes, tués dans des conditions ambiguës, qui n'ont jamais été restitués à leurs proches, et seraient enterrés dans les cimetières numérotés.

     

    Farawné assure qu'Israël est la seule entité dans le monde qui adopte la politique de confiscation des cadavres des Palestiniens et des Arabes morts durant leur détention dans ses prisons, et ce depuis 1967.

     

    Signalant que lorsqu'il se résigne à les restituer, comme ceci a eu lieu en 2008 dans le cadre d'un accord indirect avec le Hezbollah, ce sont les dépouilles des cadavres désagrégés qui sont restitués, voire leurs squelettes, de sorte que personne ne puisse rien soupçonner.   

     

    En plus, des centaines d'autres Palestiniens et Arabes sont portés disparus. Soupçonnés d'avoir été enlevés par les autorités de l'occupation, celles-ci ont sans cesse nié leur présence dans leurs centres de détention.

    Ceux-là aussi auraient pu faire l'objet de trafic d'organes, conclut-il.

     

    Dernier épisode de cette affaire: l'ambassadeur israélien à Stockholm a été convoqué au ministère suédois des affaires étrangères pour régler la crise qui a éclaté entre les deux parties.

     

    Aucune enquête n'a été ordonnée. Aucun suivi ne devrait survenir. Même les médias peinent à l'évoquer.

    Il faut s'attendre à ce qu'elle soit classée, comme les nombreuses affaires similaires dont souffre le peuple palestinien.

     

    Source : http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=100247&language=fr

    http://www.israelvalley.com/news/2009/07/28/23671/israel-dons-d-organes-scandale-new-jersey-levy-izhak-rosenbaum-nest-pas-un-rabbin-comme-les-autres-il-gagne-sa-vie-en-vendant-des-organes-humains

    http://switzerland.indymedia.org/fr/2009/08/70984.shtml

    voir : http://www.dailymotion.com/related/x9qq28/video/xaalwy_des-rabbins-et-le-trafic-dorganes-b_news

     

     

     

  • La presse romande au service de l’impérialisme américain ?

     

    On peut sans crainte de se tromper affirmer que la presse et les médias, en Occident,  sont le plus souvent dépendants de l’impérialisme américain.

    Prenons l’exemple de la presse romande, qui n’échappe pas à cette règle. On nous parle du « cauchemar afghan ». Obama se trouverait confronté en Afghanistan au problème qu’avait connu son prédécesseur, George W. Bush, en Irak. Malgré l’envoi de 30 000 soldats supplémentaires en Afghanistan, les armées étrangères qui s’ingèrent dans le pays ne parviennent pas à faire régner l’ordre et obtenir qu’un semblant de démocratie soit respecté.

    Or, comment nos journalistes évoquent-ils ces faits ?

    Dans son éditorial du 17 août 2009 (Tribune de Genève), Andrès Allemand décrit une situation peu confortable pour le président américain, et la perspective d’un « fiasco démocratique ». Son collègue Luc Mathieu parle d’une « insurrection » qui « gagne en efficacité de jour en jour ». Pour sauver le pays contre les « insurgés »,  « quatre mille marines et 650 soldats afghans se sont lancés à l’assaut de la vallée de la rivière Helmand ». Il indique en gros titre : « LES ELECTEURS MENACES DE MORT ». Comprendre : la démocratie est en danger face au fanatisme des talibans.

    Depuis Kaboul, Benoît Bringer (LeTemps, 17 août 2009) nous montre certes quel est le sentiment d’un large secteur de la population afghane qui considère que ces votations sont une mascarade : « Ces élections n’ont pas de légitimité, dit Samin Afzal, un étudiant de 20 ans, ce sont les Etats-Unis qui tiennent les ficelles et le président Hamid Karzaï est leur marionnette. » Toutefois, le reporter rapporte que « l’armée américaine a lancé une nouvelle offensive dans la ville du sud de Dahaneh, aux mains des insurgés ».

    Il se trouvera rarement un journaliste courageux, aujourd’hui, pour remettre sérieusement en cause le bien-fondé de la présence américaine en Afghanistan. Pourtant, les points suivants paraissent évidents :

     

    1)     Les Etats-Unis ne s’ingèrent dans cette région que pour défendre des intérêts économiques et géostratégiques leur permettant de renforcer leur domination mondiale.

    2)     Les talibans ont été les alliés des Etats-Unis dans d’autres circonstances par le passé, lorsqu’ils servaient les objectifs militaires de la première puissance.

    3)     La démocratie ne s’impose jamais par effraction contre la volonté des peuples. On ne vole pas une terre, serait-ce provisoirement, pour apprendre à ses habitants à s’y comporter librement. Aujourd’hui, dans leur grande majorité, les Afghans – et non pas seulement les talibans –  considèrent que l’armée américaine est une force d’occupation.

     

    Tout porte à croire qu’il suffit de laisser agir les épouvantails du terrorisme et du « talibanisme » pour justifier une ingérence qui n’est somme toute qu’une vaste opération menée par les gangsters de Washington et leurs sociétés privées, en quête d’exploitations de territoires riches en gaz et en pétrole.

    Mais qui peut nier que tout citoyen digne de ce nom, voyant son pays volé et dominé de la sorte, est en droit de prendre les armes pour faire sortir l’intrus ? Pourquoi parler d’  « insurrection » ? Les Afghans défendent leur patrie contre des occupants, même si ceux-ci se donnent un air de légitimité en nommant et choisissant leurs collaborateurs « élus », via des urnes béantes et tachées de sang.

     

    Non. Parce que des enfants et des femmes meurent dans des villages reculés dont personne ne connaît les noms, sous les feux et les bombardements de l’armée américaine,  nous disons très clairement que cette façon de présenter l’actualité est inacceptable.