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  • Aimons-nous vraiment Dieu ?

     Dieu dit en parlant des croyants : « Et ceux qui ont cru sont plus forts dans leur amour pour Dieu. » (Coran, 2, 165)

    Les musulmans des premières générations cherchaient par tous les moyens et sans perdre de temps à obtenir l’amour et l’agrément de leur Créateur. Dans la soumission la plus complète, ils réalisaient les prescriptions divines, et s’écartaient des interdictions. Ils agissaient avec foi et espérance dans la crainte de Dieu et se savaient observés pour chacune de leurs actions, pour chacune de leurs pensées.

    Lorsqu’ils entendaient la parole de Dieu dans le Coran : « Certes, Dieu aime ceux qui sont bienfaisants » (Coran, 2, 195), ils agissaient immédiatement en ce sens. La bienfaisance – al-ihsân – signifie l’excellence, le fait d’exceller (du verbe ahsana) dans ce que l’on entreprend, le bel agir. Au niveau spirituel, le croyant atteint une plénitude dans sa foi au point qu’il adore Dieu comme s’il le voyait. Au niveau des actes, il doit se montrer bienfaisant envers son entourage, et accomplir au mieux chacune de ses actions. Le Messager de Dieu  a dit : « Certes, Dieu a prescrit l’excellence (al-ihsân) en toute chose : si vous tuez, faites-le de la meilleure façon, et si vous égorgez (une bête), faites-le de la meilleure façon. Que chacun de vous aiguise sa lame et qu’il ménage l’animal qu’il va égorger. » (Muslim)

     

    Lorsqu’ils entendaient la parole de Dieu : « Certes, Dieu aime ceux qui se repentent et ceux qui se purifient » (Coran, 2, 222), ils se repentaient aussitôt de tout péché qu’ils avaient pu commettre, et ils agissaient immédiatement en ce sens, cherchant à acquérir la pureté dans son sens le plus noble, intérieurement et extérieurement : la pureté de la main et de la langue, du cœur et de la conscience, du comportement et de l’engagement. La pureté liée à la pudeur.

     

    Lorsqu’ils entendaient la parole de Dieu : « Certes, Dieu aime ceux qui sont pieux » (Coran, 3, 76), ils agissaient immédiatement en se protégeant du mal et en craignant Dieu. La meilleure des provisions que nous puissions emporter en cette vie et dans notre voyage vers l’au-delà n’est-elle pas la piété ?

     

    Lorsqu’ils entendaient la parole de Dieu : « Certes, Dieu aime ceux qui sont patients » (Coran, 3, 146), ils agissaient selon les différents sens du mot sabr : ils persévéraient dans le bien, s’écartaient du mal et résistaient aux tentations, se maîtrisaient dans le malheur. Dieu était avec eux, parce qu’ils étaient avec Lui.

     

    Lorsqu’ils entendaient la parole de Dieu : « Certes, Dieu aime ceux qui sont équitables » (Coran, 49, 9), ils avaient immédiatement le souci de l’équité. Etre juste était devenu pour eux une règle de vie essentielle. Ils recherchaient en cela l’agrément divin.

     

    Lorsqu’ils entendaient la parole de Dieu : « Certes, Dieu aime ceux qui luttent dans Sa voie en rang serré pareil à un édifice renforcé » (Coran, 61, 4), ils ont dès lors écarté tout ce qui pouvait les diviser, ils se sont unis. Dieu leur a accordé Sa victoire et Son amour.

     

    C’est ainsi que l’amour de Dieu n’était pas une vaine expression. Cet amour les a transformés et façonnés : ils sont devenus bienfaisants en toute chose, ils se sont repentis, ils se sont purifiés, ils ont craint Dieu, ils se sont contraints à la patience, ils ont été équitables et justes, ils ont lutté ensemble et unis dans la voie de Dieu.

     

    Mes frères et sœurs en Islam,

    Nous devons ici nous arrêter quelques instants et nous poser à nous-mêmes ces questions, afin de savoir si vraiment nous aimons Dieu et si nous sommes sincères.

    Notre amour n’est-il qu’une parole prononcée du bout de la langue ?

    Notre amour de Dieu est-il constant, quels que soient le temps et le lieu ?

    Notre amour de Dieu est-il vraiment plus fort que l’amour de nos pères, de nos enfants, de nos frères, de nos épouses, de nos clans, de nos biens, de notre commerce, de nos demeures ?

    Est-ce que chacun d’entre nous est prêt à exécuter les ordres divins sans détour, et à s’écarter des interdits sans hésitation ?

    Est-ce que chacun d’entre nous a la ferme intention de se trouver là où Dieu lui ordonne d’être, et de ne pas se trouver là où Dieu lui interdit d’aller ?

    Est-ce que chacun d’entre nous reconnaît les bienfaits de Dieu, et saisit chaque occasion qui se présente à lui pour Le louer et Le remercier par ses paroles et par ses actions ?

    Est-ce que nous aimons Dieu uniquement pour obtenir Ses bienfaits, et lui tournons le dos lorsque notre situation change ? Est-ce qu’alors notre foi diminue ?

    Est-ce que l’amour de Dieu remplit nos cœurs de lumière et de contentement ?

    Il ne faut pas l’oublier, mes frères et sœurs en Islam : le but suprême de cette vie est l’adoration de Dieu, au sens le plus fort de ce terme.

     

    Nous demandons à Allah qu’Il remplisse nos cœurs de son amour, de l’amour de son Prophète, et de ceux qui sont sincères. Allâhumma âmîn !

  • Le Mossad : organisation criminelle au service d’un Etat voyou

     Les agissements du Mossad prouvent trois choses :

     

    Premièrement, qu’Israël, dans la plus grande illégalité, initie au grand jour une nouvelle forme de criminalité : l'assassinat extrajudiciaire sponsorisé par un Etat qui étend ses prérogatives au-delà de ses propres « frontières ».

     

    Deuxièmement, que cette organisation bénéficie de complicités muettes en Europe, sans qu’aucune sanction proportionnée ne soit prise à l’encontre des responsables gouvernementaux.

     

    Troisièmement, que le Congrès états-unien, la Maison-Blanche et les présidents des principales organisations juives des Etats-unis soutiennent tacitement ces manœuvres.

     

    A lire l’excellent article qui suit :

     

    Les assassinats politiques par le Mossad soulèvent des questions politiques

     

    par James Petras*

     

    Le récent assassinat d'un des chefs militaires du Hamas, Mahmoud al-Mabhoud, se situe dans la droite ligne de la politique traditionnelle d'Israël, celle des assassinats ciblés à l'étranger de dirigeants de la Résistance palestinienne. Il viole la souveraineté des autres Etats et se place au-dessus de leurs lois. En outre, l'usage cynique de la double citoyenneté pour parvenir à ce but meurtrier pose la question de la manière dont les Etats tiers garantissent l'impunité d'Israël.

     

    24 février 2010

     

    Depuis New York (États-Unis)

     

     

     

    L'Institut pour le Renseignement et les Affaires spéciales, plus connu comme « l'Institut », en hébreu le « Mossad », a choisi comme devise : « Par la tromperie, tu poursuivras la guerre ».

    Le 19 janvier, la police secrète internationale d'Israël, le Mossad, envoyait à Dubaï une équipe de tueurs composée de dix-huit hommes, tous munis de passeports européens, prétendument « volés » à des citoyens israéliens à la double nationalité et modifiés à l'aide de photos truquées et de fausses signatures. Leur mission : assassiner le dirigeant palestinien Mahmoud al Mabhouh.

    Les preuves sont accablantes. La présentation par la police de Dubaï des vidéos détaillées réalisées avec les caméras de surveillance et montrant les assassins a été corroborée par le témoignage d'experts israéliens de la sécurité et applaudie par les principaux journaux et journalistes israéliens. Le Mossad a déclaré ouvertement que Mabhouh était une cible prioritaire et qu'il avait survécu jusque-là à trois précédentes tentatives d'assassinat. Israël n'a même pas pris la peine de démentir l'assassinat. En outre, le système sophistiqué de communication utilisé par les tueurs, la logistique et la planification de leurs entrée, allées et venues, puis sortie de Dubaï et l'ampleur de l'opération présentent toutes les caractéristiques d'une opération d’Etat de haut niveau.

    De plus, seul le Mossad aurait accès aux passeports européens de ses concitoyens à double nationalité ! Seul le Mossad aurait la capacité, la motivation, l'intention avérée et la volonté délibérée de provoquer un incident diplomatique avec ses alliés européens, en sachant pertinemment bien que la colère des gouvernements ouest-européens finirait par retomber, vu leurs liens profonds avec Israël. Après une enquête minutieuse et l'interrogatoire de deux collaborateurs palestiniens du Mossad qui ont été arrêtés, le chef de la police de Dubaï a déclaré qu'il était sûr que c'était bien le Mossad qui était derrière l'assassinat.

     

    Les problèmes politiques plus importants

     

    La politique israélienne des assassinats à l'étranger soulève de graves questions en menaçant les fondements de l’Etat moderne : la souveraineté, le pouvoir des lois et la sécurité nationale aussi bien que celle des individus.

    Une des politiques ouvertement déclarée d'Israël consiste à violer la souveraineté de n'importe quel pays en vue de tuer ou d'enlever ses opposants (à Israël). Tant dans leur proclamation que dans leur mise en pratique réelle, les lois, décrets et actions à l'étranger d'Israël supplantent les lois et les organes d'application de la loi de toute autre nation. Si la politique israélienne se mue en pratique commune dans le monde entier, nous allons entrer dans une jungle aussi sauvage que le monde de Hobbes. Les individus y seront exposés aux intentions meurtrières d'équipes de tueurs venues de l'étranger qui ne seront tenus par aucune loi ni aucune autorité nationale responsable. Chaque État sans exception pourrait imposer ses propres lois et franchir ses frontières nationales afin d'assassiner impunément des citoyens ou résidents d'autres nations. Les assassinats hors frontières d'Israël se moquent totalement de la notion même de souveraineté nationale. L'élimination extraterritoriale d'opposants par une police secrète était une pratique courante de la Gestapo nazie, de la GPU de Staline et de la DINA de Pinochet. (….) De telles actions sont la marque de fabrique des États totalitaires, dictatoriaux et impérialistes, qui foulent systématiquement aux pieds les droits souverains des peuples.

     

    Mahmoud al Mabhouh (1960-2010)

     

    La pratique par Israël de ces assassinats extrajudiciaires et extraterritoriaux, mise en exergue par le récent assassinat de Mahmoud al Mabhouh dans une chambre d'hôtel de Dubaï, viole tous les préceptes fondamentaux du pouvoir de la loi. Les assassinats extrajudiciaires commandés par un État signifient que sa propre police secrète est juge, procureur et bourreau en même temps, qu'elle n'est freinée par aucune souveraineté, aucune législation, aucun devoir d'un État de protéger ses citoyens et ses hôtes. Les preuves, les procédures légales, les droits de la défense et les contre-interrogatoires sont complètement mis de côté, dans ce processus. L'assassinat extrajudiciaire sponsorisé par l’Etat sape complètement tout procès en bonne en due forme. L'élimination des opposants à l'étranger est la prochaine étape logique, après les simulacres de procès très médiatisés par Israël et qui s'appuient sur des lois racistes et des décrets de détention administrative qui ont dépossédé le peuple palestinien et violé les lois internationales.

    Les escadrons de la mort du Mossad opèrent directement sous les ordres du Premier ministre israélien (qui a d'ailleurs approuvé personnellement le récent assassinat). Une grande majorité des Israéliens soutient fièrement ces assassinats, surtout lorsque les tueurs échappent à toute détection et à la capture. Les opérations d'assassinats extrajudiciaires menées sans la moindre entrave et impunément par des escadrons de la mort étrangers soutenus par l’Etat, constituent une grave menace pour tout critique, écrivain, dirigeant politique et militant des droits civiques qui a le front de critiquer Israël.

     

    Les tueurs du Mossad - Le feu sioniste

     

    Le précédent que constitue l'assassinat par Israël de ses adversaires à l'étranger, établit les limites extérieures de la répression par ses partisans à l'étranger qu'on retrouve dans les principales organisations sionistes, dont la plupart ont toujours soutenu les violations par Israël de la souveraineté nationale via ses assassinats extrajudiciaires. Si Israël élimine physiquement ses opposants et les gens qui osent le critiquer, les 51 principales organisations juives des Etats-Unis répriment les critiques émises aux États-Unis à l'encontre d'Israël. Elles exercent activement des pressions sur les employeurs, les présidents d'université et les responsables publics pour qu'ils licencient leurs employés, universitaires et autres professionnels qui osent s'exprimer verbalement ou pas écrit contre les tortures, les massacres et la dépossession massive des Palestiniens par Israël.

    Quoi qu'il en soit, les commentaires les plus critiques, en Israël et ailleurs, concernant l'assassinat commis par le Mossad à Dubaï épinglent l'« incompétence » des agents, y compris le fait d'avoir permis que leurs visages de figurer sur de nombreuses vidéos en changeant maladroitement leurs perruques et leurs vêtements sous l'oeil des caméras. D'autres critiques déplorent qu'en salopant son travail, le Mossad soit occupé à « ternir l'image d'Israël » en tant qu’Etat démocratique et qu'il fournisse ainsi de l'eau au moulin des antisémites. Aucune de ces critiques superficielles n'a été reprise par le Congrès états-unien, par la Maison-Blanche ou par les présidents des principales organisations juives des Etats-unis, où la règle mafieuse de l'omerta, ou silence, règne sur tout et où la complicité avec ce genre de crime est de mise.

     

    Conclusion

     

    Alors que les critiques se lamentent à propos du travail bâclé du Mossad, qui complique la tâche des puissances occidentales désireuses au cas où elles souhaiteraient proposer une couverture diplomatique à Israël pour ses opérations à l'étranger, on n'a jamais abordé la question fondamentale : l'acquisition par le Mossad, puis la falsification des passeports officiels britanniques, français, allemands et irlandais de citoyens israéliens à double nationalité soulignent la nature cynique et sinistre de l'exploitation par Israël de ses citoyens à double nationalité dans la poursuite des sanglants objectifs de sa politique étrangère. L'usage par le Mossad de vrais passeports fournis par quatre nations européennes souveraines à leurs citoyens dans le but d'assassiner un Palestinien dans un hôtel de Dubaï soulève la question de savoir à qui les citoyens israéliens à « double » nationalité doivent vraiment allégeance et jusqu'où ils veulent aller en défendant ou en prônant les assassinats israéliens à l'étranger.

    Grâce à l'usage par Israël de passeports britanniques pour entrer à Dubaï et assassiner un adversaire, chaque homme d'affaires ou touriste britannique qui se rendra au Proche-Orient sera soupçonné de liens avec les escadrons israéliens de la mort. Avec les élections de cette année et les partis travailliste et conservateur qui comptent grandement sur les millionnaires sionistes pour financer leur campagne, il reste à voir si le Premier ministre Gordon Brown fera davantage que geindre et minauder !

     

    James Petras

     

    Professeur émérite de sociologie à l'université Binghamton de New York. Dernier livre publié en français : La Face cachée de la mondialisation : L'Impérialisme au XXIe siècle, Parangon (2002).

     

    Source : http://www.voltairenet.org/article164208.html

     

  • Une sagesse de Ibn ‘Atâ’i -Llâh : prendre conscience des bienfaits de Dieu

    Celui qui ne connaît pas la valeur des bienfaits par leur présence, la connaît par leur perte.

     

    Commentaires :

     

    Ainsi, nul ne connaît la valeur du bienfait que représente la vue autant que celui qui est devenu aveugle.

     

    Nul ne connaît la valeur de l’eau autant que celui qui a soif.

     

    Le fils qui se comporte mal avec ses parents ne prend conscience de la valeur de leur présence que le jour de leur mort.

     

    Le croyant authentique est celui qui de façon constante remercie son Créateur pour Ses innombrables bienfaits. Le Coran affirme : « Et si vous comptiez les bienfaits de Dieu, vous ne sauriez les dénombrer. L’homme est vraiment très injuste, très ingrat. » (Coran, 14, 34, voir aussi 16, 18)

    La reconnaissance permet de préserver, et même d’augmenter le bienfait qui nous est donné : « Et lorsque ton Seigneur proclama : « Si vous êtes reconnaissants, très certainement J’augmenterai (Mes bienfaits) pour vous. » » (Coran, 14, 7)

     

    On a dit dans le même registre : « Les bienfaits de Dieu sont méconnus. Ils sont reconnus quand ils sont perdus. »

    Abû Hâmid Al-Ghazâlî citait le cas de cet homme qui allait régulièrement de l’hôpital au cimetière en passant par la prison, afin que la vue des malades et des infirmes, des condamnés et des tombes lui permette de mesurer le prix de sa santé, de sa liberté, et du temps qui lui était donné de vivre pour agir avant qu’il ne soit trop tard.

     

    Il faut donc remercier et louer le Créateur, en prenant conscience de Ses bienfaits, afin de ne pas en être privé.