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Une sagesse de Ibn ‘Atâ’i -Llâh : prendre conscience des bienfaits de Dieu

Celui qui ne connaît pas la valeur des bienfaits par leur présence, la connaît par leur perte.

 

Commentaires :

 

Ainsi, nul ne connaît la valeur du bienfait que représente la vue autant que celui qui est devenu aveugle.

 

Nul ne connaît la valeur de l’eau autant que celui qui a soif.

 

Le fils qui se comporte mal avec ses parents ne prend conscience de la valeur de leur présence que le jour de leur mort.

 

Le croyant authentique est celui qui de façon constante remercie son Créateur pour Ses innombrables bienfaits. Le Coran affirme : « Et si vous comptiez les bienfaits de Dieu, vous ne sauriez les dénombrer. L’homme est vraiment très injuste, très ingrat. » (Coran, 14, 34, voir aussi 16, 18)

La reconnaissance permet de préserver, et même d’augmenter le bienfait qui nous est donné : « Et lorsque ton Seigneur proclama : « Si vous êtes reconnaissants, très certainement J’augmenterai (Mes bienfaits) pour vous. » » (Coran, 14, 7)

 

On a dit dans le même registre : « Les bienfaits de Dieu sont méconnus. Ils sont reconnus quand ils sont perdus. »

Abû Hâmid Al-Ghazâlî citait le cas de cet homme qui allait régulièrement de l’hôpital au cimetière en passant par la prison, afin que la vue des malades et des infirmes, des condamnés et des tombes lui permette de mesurer le prix de sa santé, de sa liberté, et du temps qui lui était donné de vivre pour agir avant qu’il ne soit trop tard.

 

Il faut donc remercier et louer le Créateur, en prenant conscience de Ses bienfaits, afin de ne pas en être privé.

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