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LE PROPHETE MUHAMMAD : LA NOBLESSE DE SON CARACTERE

Nous disposons de témoignages extrêmement précis sur la personnalité de Muhammad, Prophète de l'Islam. Nul ne peut nier le caractère universel du personnage historique, et la portée éthique de son message. Voici quelques éléments qui nous permettront de nous en convaincre, tirés d'un sermon traduit de l'arabe.

Le Prophète Muhammad

C’est le 12 du mois de Rabî’ al-awwal, en l’an 569

(-53 de l’hégire) qu’est né le Prophète Muhammad.

Il est difficile d’exprimer par des mots ce que

signifie la venue au monde du Prophète.

Muhammad était grand par sa lignée. Il était

grand par la beauté de son aspect et par la majesté

de son caractère. Il était grand par la grandeur de

son message éternel. Il a dit : "Dieu a choisi parmi

les descendants d’Abraham Ismaël, et il a choisi

parmi les descendants d’Ismaël les enfants de

Kinâna, et il a choisi parmi les enfants de Kinâna

Quraysh, et il a choisi parmi les Quraysh les

enfants de Hâshim, et il m’a choisi parmi les

enfants de Hâshim." Dieu a embelli l’aspect

physique du Prophète. Quand il souriait, sa

bouche présentait des perles blanches. Lorsque

quelque chose le réjouissait, son visage s’illuminait

d’une grande clarté. Sa peau blanche avait le

meilleur teint. Il marchait en se penchant en avant.

Ses yeux étaient noirs et le timbre de sa voix était

profond. Anas Ibn Mâlik a dit : "Je n’ai pas touché

de soie ou de velours plus doux que la paume du

Messager de Dieu, et je n’ai jamais senti

d’odeur ou de transpiration meilleures que celles

du Messager de Dieu."

Le Prophète  était d’une très vive sagacité

d’esprit, d’une très grande éloquence. Abu Bakr

déclara un jour : "J’ai fait le tour des communautés

arabes et j’ai entendu leurs prestigieux orateurs. Je

n’en ai pas entendu de plus éloquent que toi. Qui

donc t’a éduqué ?" Le Prophète  répondit :

"Mon Seigneur m’a éduqué et il a parfait mon

éducation."

Le Prophète  avait le meilleur caractère. Le

Coran affirme :

"Et tu es certes d’un caractère éminent " (68,4)

"Certes, un Messager pris parmi vous, est venu

à vous, auquel pèsent lourd les difficultés que

vous subissez, qui est plein de sollicitude pour

vous, qui est compatissant et miséricordieux

envers les croyants. " (9,128)

Le Prophète était le plus juste des hommes. Il

affirmait : "Ce qui a fait périr vos prédécesseurs,

c’est que lorsqu’un noble parmi eux commettait un

vol, ils l’acquittaient, et lorsqu’un homme faible

parmi eux commettait un vol, ils le châtiaient. Par

Dieu, si Fâtima la fille de Muhammad volait,

Muhammad lui couperait la main ! "

Le Prophète  était le plus courageux des

hommes. L’Imâm Ali affirma : "Au plus fort du

combat, lorsque les prunelles des yeux devenaient

rouges, nous cherchions protection auprès du

Messager de Dieu. Aucun d’entre nous n’était

plus proche de l’ennemi."

Le Prophète  était le plus généreux des

hommes, plus généreux que le vent qui apporte la

pluie. Il donnait sans craindre la pauvreté. Safwân

Ibn Umayya a déclaré : "Le Prophète m’a donné ce

qu’il m’a donné alors qu’il était l’être que je

haïssais le plus. Il n’a cessé de me faire des dons

jusqu’à ce qu’il devînt l’être que j’aime le plus. Je

témoigne certes que seule l’âme d’un Prophète

peut atteindre un tel degré de bonté." Le Prophète

se montrait ainsi généreux en vue de plaire à

Dieu. Il donnait tantôt aux pauvres, tantôt pour la

cause de l’Islam, tantôt pour se concilier les coeurs

de ceux dont la foi était faible.

 

Le Prophète  était le plus doux des hommes

envers ses proches. Il aimait d’un amour

profondément humain ses épouses. Il disait : " Appartenant à votre monde,  m’ont été

rendus agréables les femmes et  le parfum, et on a

mis ma consolation dans la prière." L’amour qu’il

portait à ses enfants lui fit dire lorsque son fils

Ibrâhîm mourut : "Le coeur est attristé, les yeux

versent des larmes. Et nous sommes certes tristes

de nous voir séparés de toi, ô Ibrâhîm." Il priait un

jour, et son petit-fils Hassan se jucha sur son dos

alors qu’il était prosterné. La prosternation se

prolongea. Interrogé par l’un de ses compagnons, il

dit : "Mon enfant est monté sur mon dos. J’ai

détesté de le bousculer." Lorsqu’il entendait les

pleurs d’un enfant, il allégeait la prière par

miséricorde pour l’enfant et sa mère.

Sa miséricorde s’étendait aux animaux. Il affirmait

ainsi que le bien que l’on fait à tout être vivant

comprend une récompense. Il a dit  : "Dieu a

prescrit la bienfaisance en toute chose. Lorsque

donc vous tuez, faites-le de la meilleure façon ; et

lorsque vous égorgez (un animal), faites-le de la

meilleure façon. Aiguisez votre lame et épargnez la

souffrance à l’animal." Il vit un jour un chameau

maigre et efflanqué. Il dit : "Craignez Dieu en ces

bêtes muettes. Mangez-les alors qu’elles sont

saines, et montez-les alors qu’elles sont saines."

Un jour, en expédition, des compagnons prirent

deux poussins d’un passereau. La mère des

oisillons vint en volant au-dessus de ses poussins.

Lorsque le Prophète vit cela, il dit : "Qui donc

a terrifié cet oiseau en prenant ses petits. Rendez-lui

ses petits." Cela se passait bien avant que ne

soient fondées en Europe et ailleurs les sociétés

protectrices des animaux.

Le Prophète  était le plus modeste des

hommes. Il n’aimait pas qu’on se lève pour lui. Il

disait : "Ne me louez pas en exagérant comme ont

exagéré les chrétiens en louant Jésus fils de Marie.

Je ne suis qu’un esclave. Dites (en parlant de

moi) : "Esclave de Dieu et son Messager." " Un

homme fut introduit un jour auprès de lui et il se

mit à trembler. Le Prophète  lui dit : "Ménage-toi

donc. Je ne suis que le fils d’une femme qui

mangeait de la viande torréfiée à la Mecque."

Chez lui, le Prophète  servait les siens. Il

s’occupait de la maison, attachait les bêtes, les

nourrissait, n’hésitait pas à traire sa brebis, se

rendait service à lui-même, rapiéçait ses vêtements,

réparait ses sandales, portait du marché ses

provisions. Il détestait se distinguer de ses

compagnons. Lorsqu’un jour il reçut une

délégation du Négus d’Abyssinie, il les servit lui-même

en disant à ses compagnons : "Ils ont été

pour nos frères de nobles hôtes. J’aime ainsi les en

récompenser."

Le Prophète  était de tous les hommes, celui

qui était le plus détaché des biens terrestres. Il

disait : "Il n’est nulle vie si ce n’est la vie

dernière." Il disait encore : "Que m’importe ce bas

monde ! Il en est de ce bas monde comme d’un

voyageur qui cherche ombrage sous un arbre, puis

qui s’en va et l’abandonne." Il aimait vivre une vie

dépouillée et simple, non pas seulement pour lui,

mais aussi pour les siens. Il invoquait Dieu en

disant : "O Dieu, fais que la subsistance des gens

de la famille de Muhammad se réduise au strict

nécessaire !" Abû Hurayra affirmait : "Le Prophète

et les siens ne se sont pas rassasiés trois jours de

suite de pain de froment, jusqu’à sa mort."

Le Prophète  était le plus pudique des

hommes. Abû Sa’îd Al-Khudrî disait : "Il était plus

pudique que la vierge dans son appartement.

Lorsqu’il détestait quelque chose, cela se voyait

sur son visage." ’Aïcha a dit : "Lorsqu’il apprenait

que quelqu’un avait commis une mauvaise action,

il ne disait pas : "Pourquoi un tel a-t-il dit cela ?

(en citant le nom de la personne fautive)". Mais il

disait : "Pourquoi certaines gens agissent ainsi et

disent de telles choses. Il interdisait un tel acte et

évitait de nommer le coupable."

(D’après un sermon du Cheikh Abd Al-Khâliq

Muhammad Ash-Shâmî.)

 

 

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