Libérez le Président Morsi !
Libérez le Docteur Mohamed Badie, guide des Frères Musulmans !
Libérez le Docteur Mohamed Baltagi et le Docteur Safwat Hijazi!
Ainsi que les plus de 40 000 personnes incarcérées en Egypte par les putschistes !
Tous ces hommes et ces femmes n’ont rien à faire en prison. Leur seul crime est d’avoir respecté un processus électoral qui a porté le Président Morsi au pouvoir, et d’avoir condamné le coup d’Etat fomenté par le « Maréchal » Sissi et sa clique d’assassins et de tortionnaires.
Aujourd’hui, des milliers de manifestants, dans toute l’Egypte, osent encore sortir dans les rues pour défier les policiers et les militaires. Ils ne bénéficient d’aucune couverture médiatique.
Des étudiantes et des étudiants sont arrêtés, violés et torturés. Des habitants disparaissent sans laisser de trace et sans qu’une information soit donnée à leurs proches. La situation est dramatique et inhumaine.
Les responsables politiques occidentaux, comme les responsables des organes de presse, comme les intellectuels qui commentent l’actualité se livrent à l’heure où j’écris ces lignes à une véritable conspiration de la désinformation en faveur du plus grand bénéficiaire de ce coup d’Etat dans la région : j’ai nommé l’entité sioniste qui nourrit le sinistre dessein de fonder le Grand Israël et de construire le Temple sur les ruines de la Mosquée al-Aqsâ. Depuis la chute de Morsi, tout le monde a pu constater que le « Maréchal » Sissi agit pour le compte d’Israël, et qu’il porte en grande partie la responsabilité des massacres survenus à Gaza. Tout le monde voit qu’il a reçu pour mission d’écraser la population civile du Sinaï sous le prétexte fallacieux de s’en prendre à des extrémistes.
Le silence est désormais plus qu’une complicité. C’est un crime.
Comment en êtes-vous venus à soutenir un général assassin ?
Comment pouvez-vous vous taire, quand c’est votre DEVOIR d’informer ?
Comment pouvez-vous prétendre défendre la démocratie et les droits de l’homme, quand vous contribuez à ce qu’ils soient bafoués ?
Le Docteur Mohamed Baltagi et sa fille Asmaa, 17 ans, assassinée par le criminel de guerre Sissi