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Femmes torturées dans les prisons israéliennes

 J’ai reçu  un livre qui m’a été gracieusement offert et dont le titre est : La fenêtre, Camp de Khiam (par Soha Béchara, écrit avec Cosette Ibrahim, traduit de l’arabe par Rawdha Cammoun-Claveria, éditions elyzad, Tunisie, 2014).

 

Soha Béchara, libanaise, chrétienne et communiste, a passé dix ans au camp de détention de Khiam.

Ce camp fut détruit volontairement par les bombardements israéliens en 2006, pour en effacer la triste mémoire.

 

C’était sans compter sur l’âme de cette résistante à l’occupation, dont le témoignage accable les méthodes inhumaines des sionistes, qui restent aujourd’hui encore les mêmes.

 

A relever l’excellente postface d’Alain Gresh, qui note au passage :

 

« Le sergent israélien Gilad Shalit a été capturé en juin 2006 à Gaza. Comme Meursault[1], c’est un Blanc, un Occidental. Pendant les trois années et quelques de sa captivité, son visage va fleurir sur les frontons des mairies des villes européennes, en premier lieu Paris. Soldat d’une armée d’occupation ? Non, « un otage aux mains des terroristes ».

Pourtant, qui connaît en Europe le visage de ces centaines, de ces milliers de prisonniers arabes, palestiniens, ou libanais ? Qui, durant les seize années (1984-2000) d’enfer à Khiam a vu une image des détenus sur le devant d’un bâtiment officiel européen ? »

 

Assurer la diffusion de ce livre : La fenêtre, Camp de Khiam, peut être considéré comme un acte de résistance.

 

Les sionistes doivent comprendre que nous n’oublierons jamais leurs crimes impunis : pas plus ceux d’hier que ceux d’aujourd’hui.

 

 

Hani Ramadan

 

Lire aussi :

Les captives palestiniennes vivent toujours le calvaire dans les prisons israéliennes

http://alwissal.wordpress.com/2010/03/23/les-captives-palestiniennes-vivent-toujours-le-calvaire-dans-les-prisons-israeliennes/

 

 

 

 



[1] Dans L’Etranger, d’Albert Camus, Meursault tue un Arabe dont « on ne saura pratiquement rien ».

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