Il est évident que l’on est en droit d’affirmer la supériorité incontestable de la civilisation occidentale, raison pour laquelle il est impératif de ramener à notre manière de penser tous ceux qui ne pensent pas comme nous.
L’acceptation de ce principe est l’une des conditions de l’assimilation souhaitée.
Par notre conception de l’égalité homme/femme, nous sommes en avance sur tous les autres. Par nos démocraties, nous leur montrons la voie qu’ils doivent suivre. La laïcité est un modèle de vie désormais incontournable, et toute vision de l’homme et de sa place dans l’univers qui contredirait notre doctrine est nécessairement déficiente, inférieure et incomplète, voire dangereuse.
Il est aberrant de penser que les groupes humains au sein d’une société bénéficient des mêmes droits et des mêmes avantages, s’ils ne font pas partie de la nation, en ce sens qu’ils s’identifient strictement à elle, en adoptant ses us et coutumes, mais pas seulement. En renonçant aussi aux éléments trop visibles qui attesteraient de convictions religieuses ou idéologiques minoritaires.
Voilà quelques assertions que les promoteurs des droits humains, de la démocratie et de la liberté en climat occidental feraient bien de méditer. Elles représentent le dénominateur commun de toutes les expressions politiques et médiatiques aliénées au sentiment grandissant d’une identité nationale revendiquée par-dessus tout.
Il est tellement difficile de s’opposer à la manifestation primaire du tribalisme qui prend les couleurs de la république !