Monsieur,
Pour commencer:
Je suis néerlandais, et je n’appartient à aucune religion. Cela dit, j’étais vraiment ébahi, d’apprendre que les citoyens de votre pays ont voté (57 pourcent, comme je me rappelle) pour une interdiction d’ériger des minarets! Et j’en suis sûre, que ces 57 pourcent sont précisément eux, qui reprochent aux Musulmans leur (soi-disant) intolérance!
Monsieur, permettez-moi de continuer en allemand, vu le fait – hélas! – que mon français est très mauvais, encore pire que mon allemand, (lequel n’est pas parfait non plus, comme vous verrez).
An erster Stelle:
Premièrement:
Ich würde es begrüssen, wenn Sie mir Ihre E-mail-Adresse zuschicken würden. Für allen Fällen. Nein, Ihnen obliegt keine Pflicht mir eine Antwort zuzukommen zu lassen. Sie haben in diesen Tagen schon besseres zu tun.
Je serais reconnaissant que vous m'envoyiez votre adresse email. Mais dans tous les cas, vous n'êtes pas obligé de me répondre, je sais que vous avez mieux à faire en ce moment
Aber ich muss meine Erstaunung (gelinde gesagt), meine Betroffenheit, lautgeben.
Mais je dois exprimer mon étonnement (le mot est faible), mon affection
1. Sie haben volkommen recht, wenn Sie iIhre Glaubensgenossen sagen: bleibe mal ruhig. Denn irgendeine Gewaltsreaktion – an und für sich sehr verständlich! – würde die Urheber dieser Volksbefragung freilich nur willkommen sein. (Ich habe mittlerweil erfahren, dass Ihre Mosk das Objekt von Vandalismus wurde. Was für Leute sind das, eine Gebetsstatte angreifen zu wollen?
Vous avez entièrement raison de dire à votre communauté qu'elle doit rester calme. Car toute action violente - toute justifiée qu'elle serait en pareille circonstance - serait bien entendu très appréciée des instigateurs de cette initiative. (J'ai entre temps appris que votre mosquée avait fait l'objet de vandalisme. Qui sont ces gens qui s'attaquent à un lieu de prière?
2. Ich soll selbstverständlich den authochthonen Schweizern auch gerecht sein. Im Fernsehen, gleich nach die Mitteilung des Minarettenverbots, habe ich einige Schweizer gesehen, darunter auch Frauen, die sagten: “ich schäme mich für mein Land.” Das hat mir schon ein wenig wohlgetan. Wenn ich Schweizer wäre, ich würde sofort emigrieren. In einem solchen Land würde ich nicht bleiben wollen oder können.
Je me dois aussi de rendre justice aux Suisses. A la télévision, juste après les votations, j'ai entendu quelques Suisses, dont des femmes, qui disaient: "J'ai honte pour mon pays". Et cela m'a fait bien plaisir. Si j'étais suisse, j'émigrerai immédiatement. Dans un tel pays, je ne voudrais ni ne pourrais vivre.
3. Ich habe eigentlich das Bedürfnis Ihnen noch mehr betreffs meiner Meinungen und
Überlegungen in dieser Sache zu sagen. Aber ich will Sie nicht weiter belästigen.
Ich wünsche Ihnen und Ihre Gemeinschaft alles Gute!
J'éprouve le besoin de vous exprimer encore d'avantage mes opinions et mes réflexions à ce sujet, mais je ne veux pas vous déranger.
Je vous souhaite tout de bon à vous et votre communauté.
Ihr,
N.K.C.A. in ’t Veld – alias Nico Feldman
Réponse : Merci Cher Monsieur pour vos pertinentes observations. Nous avons pris la peine d’en publier la traduction pour les lecteurs francophones. Vous vous exprimez très bien en français. Notre adresse email : cig@geneva-link.ch