Le martyre d’Alep, 1er août 2016
Le Monde publie ce jour un article sur le siège d’Alep. On y lit :
« Le sort du président syrien, Bachar Al-Assad, reste la principale pierre d’achoppement du processus de paix. Washington et Moscou coprésident le Groupe international de soutien à la Syrie (GISS) qui rassemble une vingtaine de pays et avait esquissé en novembre 2015 une feuille de route pour une solution politique, reprise par l’ONU dans la résolution 2254 du Conseil de sécurité. Celle-ci prévoyait notamment la mise en place d’un organisme de transition – qui aurait dû intervenir le 1er août –, une nouvelle Constitution et des élections d’ici à la fin de 2017. »
Que Bachar Al-Assad soit la principale pierre d’achoppement à la résolution du drame syrien, cela, nous le savions depuis plus de cinq ans !
Au niveau des apparences, l’ONU se donne une bonne contenance devant ce qu’il faut bien appeler un dictateur sanguinaire, coupable de crimes de guerre. Mais en réalité, l’ONU est complice de cette infâme machination qui a conduit au massacre de plus d’un demi-million de civils.
Quant à la presse et aux médias, ils qualifient de "djihadistes" et de "rebelles" les révolutionnaires qui luttent contre la tyrannie d'Assad et essaient de libérer la ville, oubliant les atrocités commises par le régime!