Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Lehman Brothers : quelles leçons après une année?

    Très bel éditorial de Madame Elisabeth Eckert sur l’emprise néfaste de la finance virtuelle sur l’économie réelle (TDG, 14 septembre 2009).

    Lehman Brothers est tombée il y a une année, parce qu’elle avait prêté 37 fois sa fortune propre. Le monde a changé depuis, nous dit-elle, mais la morale n’a pas triomphé.

    La finance virtuelle est la traduction moderne de l’adoration du veau d’or. C’est une fausse divinité qui brille en apparence, mais qui est creuse en réalité, et qui finit par dévorer sans état d’âme ses enfants.

    Le système bancaire actuel repose sur une escroquerie qui consiste à faire de l’argent avec de l’argent, à produire du papier sans contrepartie réelle. L’usure – appelée hypocritement prêt à intérêt – en est le fondement.

    La banque prête un argent qui n’existe pas dans ses dépôts, et elle réclame en retour des garanties qui sont elles bien réelles, auxquelles s’ajoute l’excédent usurier.  

    Rien au niveau de nos lois n’est susceptible de mettre un terme à la production de cet argent dette qui réduit à l’esclavage du marché du travail et du crédit une population exploitée, alors qu’une élite s’enrichit à ses dépens.

    Je me souviens avoir lu dans une revue française (L’Express, si j’ai bonne mémoire), il y a une vingtaine d’années, un sondage réalisé auprès de personnes fortunées. L’une des questions posées était en substance la suivante : - Quelle croyance (ou idéologie) vous effraie le plus ? Réponse de la majorité des sondés : L’islam.  A noter que la foi musulmane et ses implications venaient en première position, avant le communisme.

    Signe des temps, les catastrophes financières révèlent aujourd’hui une réalité fondamentale : il est indispensable à l’humanité d’écouter, aujourd’hui encore – aujourd’hui à plus forte raison – la parole qui exprime la loi de Dieu, seule susceptible de fixer et d’imposer des limites raisonnables aux humains, trop souvent dominés par leur avidité sans fin. L’islam interdit à la base la spéculation et la finance virtuelle.

    Le Prophète Muhammad avait dit ainsi : « Ne vends pas ce que tu ne possèdes pas. »

    Il avait interdit toute forme de vente aléatoire, c’est-à-dire comprenant une inconnue ou une improbabilité sur l’objet ou l’échange commercial : le prix doit être déterminé, et l’objet doit être présenté ou décrit avec fidélité.

    Il avait insisté sur le fait que les échanges de l’or et de l’argent, ainsi que des denrées alimentaires, se fassent dans une exacte mesure, en écartant tout excédent.

    Il avait déclaré strictement illicite le fait de « vendre une dette par une dette », ce qui revient à vendre « rien par rien ». Exemple : un homme vous doit deux quintaux de céréales à terme, que vous vendez à autrui à terme alors que vous n’avez pas reçu vous-même votre dû.

    Tout comme il a déclaré illicite, avec la plus grande véhémence, le prêt à intérêt, montrant qu’une civilisation authentique appelle les hommes à pratiquer la bienfaisance, et à maudire toute action qui conduit les individus à s’entredévorer. Le Coran affirme en ce sens : « Dieu anéantit l’excédent usuraire et Il fait fructifier les aumônes. » (2, 276)

     

    Tels sont quelques principes de cette sharî‘a (la loi islamique) que beaucoup dénoncent sans vraiment la connaître, et qui reste cependant un phare qui brille de mille feux pour une humanité en déroute !

     

    voir : http://www.dailymotion.com/video/x75e0k_largent-dette-de-paul-grignon-fr-in_news

     

  • SHOAH : La rafle du Vélodrome d'Hiver (16-17 juillet 1942)

    UNE RENCONTRE A PARIS

     

    Le 29 août dernier, je me trouvai de passage au siège de l’UOIF où j’avais été invité pour un exposé à l’occasion des nuits du ramadan.

    Au deuxième étage de cette institution, je me suis  retrouvé seul face à un homme étonnant, qui n’avait rien d’un intégriste enturbanné et barbu, Raymond.

    Retraité, il était assis et donnait un coup de main à la communauté musulmane, en mettant patiemment mais avec conviction du courrier sous enveloppes.

     

    Nous avons parlé de tout, et étant un Français de pure souche, la conversation en vint naturellement à son cheminement et son parcours personnel.

    En 1942, me dit-il, il avait six ans, et habitait Belleville, dans la région parisienne.

    Les 16 et 17 juillet 1942, plus de 13 000 juifs sont arrêtés par la police française, et emmenés au Vélodrome d’Hiver, avant leur déportation vers les camps de la mort. Deux souvenirs marquants lui sont restés : d’abord celui de ses petits camarades juifs qui du jour au lendemain avaient disparu, sans laisser de trace. Leurs jeux innocents avaient déserté la rue des Rosiers.

    Et puis surtout, me dit-il, « j’ai entendu le cri effroyable  d’une femme. Je n’oublierai jamais ce cri. »

    Que s’était-il passé ? Séparait-on dans des conditions infâmes une mère de ses petits ? S’autorisait-on déjà des formes d’humiliations terribles, dans les locaux de la police française, avant ce qui devait hélas se produire dans les camps de concentration ?

    Le cri était épouvantable. Et le fait de ne pas en connaître l’exacte cause ajoutait au dégoût qu’inspirent le nazisme et la collaboration, un sentiment de révolte contre la barbarie humaine. Comment de telles choses ont pu se produire dans le pays de Victor Hugo, il y a moins d’un siècle et bien après les prétendues Lumières ?

    Suite à cet échange, je me suis renseigné et j’ai appris qu’ « une cérémonie s’était tenue le 19 juillet 2009 au Monument commémoratif de la rafle du Vél’ d’Hiv’ à Paris, au square de la Place des martyrs juifs du vélodrome d’Hiver. La commémoration était organisée avec le soutien de la commission du souvenir du CRIF, en présence notamment du Secrétaire d’Etat à la Défense et aux Anciens Combattants, Hubert Falco et de David de Rothschild, Président de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, de Richard Prasquier, président du Conseil représentatif des Juifs de France (CRIF), de Mme Simone Veil au nom de l’Union des Déportés d’Auschwitz, Bertrand Delanoë, maire de Paris, du cardinal Vingt-Trois et de Jean Tibéri. »

    J’ai appris également que pour ces juifs, la solution finale débutait là, « à cinq cents mètres de la tour Eiffel, dans ce Vélodrome où l'on entasse treize mille personnes, hommes, femmes, enfants, vieillards, sans sanitaires suffisants, sans nourriture, sans intimité ni endroit pour dormir et avec pour toute réponse à leurs cris de colère et de détresse un peloton de gardes républicains armés et résolus. »

    Des témoignages qui attestent l’atrocité de ces faits, nous en trouvons un nombre considérable dans les livres d’histoire.

    Mais pourquoi la parole de mon interlocuteur est-elle si vive ? Pourquoi les quelques mots qu’il me livre ont plus de poids pour moi qui l’écoute avec attention ?

     

    Le cri d’une femme. Et à ce cri fait écho toute la douleur du monde. Les hurlements des mères palestiniennes devant les corps de leurs enfants mutilés, brûlés, massacrés. Le désespoir des familles devant leurs maisons entièrement détruites. La prison à ciel ouvert qu’est devenue la bande de Gaza…

     

    Aujourd’hui.

     

    Comme s’il rejoignait ma pensée, Raymond me dit : « Ils ont souffert. Ils ne devraient pas faire souffrir à leur tour les Palestiniens. »

     

    J’ai rencontré Raymond au siège de l’UOIF, l’Union des organisations islamiques de France.

     

    Il s’est converti à l’islam.

  • DETRUIRE LE HAMAS

    Vendredi 11 septembre 2009, le gouvernement de Catalogne a préparé un concert pour leur fête nationale, et a invité la chanteuse Noa qui a approuvé le bombardement "visant à détruire le Hamas"...

    Les gens qui manifestent ne sont ni Arabes, ni Palestiniens, ni Musulmans. Seulement des citoyens européens en quête de justice, qui agissent avec dignité et que rien n'arrêtera...

    Voir vidéo : http://media.causes.com/580488?p_id=13959108